Tradescantia Blushing Bride alias Maiden Bride, est une misère panachée de rose qui résiste aux gelées moyennes. Un petit joyau pour la mi-ombre.
Un cœur rose pour Tradescantia ‘Blushing Bride’
Cette misère vivace forme des tiges en partie souterraines, comme des rhizomes. Au printemps, la plante ressort de terre et forme des tiges classiques de misère, mais le cœur se décolore en rose pâle, faisant penser à des fleurs. Au fil de la saison, le cœur redevient vert sur les pousses anciennes mais reste coloré sur les jeunes pousses. Lorsque l’hiver arrive et les premières gelées, la plante dort par ses parties souterraines.
Attention donc : la plante que vous recevez n’est donc pas forcément couverte de pointes de rose selon la saison, et surtout, la taille infligée à la plante en pépinière, etc. Mais la variété est stable et ne redevient jamais verte.
De l’ombre et de l’humus pour la misère ‘Blushing Bride’
Cette misère, comme presque toutes les autres, préfère une lumière tamisée, loin des situations brûlantes, mais pas l’ombre complète non plus. Elle apprécie les ambiance un peu moites (mais pas détrempées), riche en humus. C’est une bonne copine des fougères, des gazons japonais, des iris bambous, etc.
Rusticité de Tradescantia Blushing Bride / Maiden Bride
Ce qui est intéressant avec Tradescantia Blushing Bride, c’est que cette variété tient à des hivers moytens (- 10 °C environ) moyennant une bonne couche de feuilles mortes à l’automne. La rusticité de la misère ‘Blushing bride’ est bien meilleure en sol sableux qu’en sol argileux. Il y a une petite astuce pour augmenter de beaucoup sa résistance au froid : plantez-la au pied d’un muret. Une partie des rhizomes ira pousser dessous et en cas de d’hiver plus froid, c’est de là que la plante se régénérera au printemps.
Tradescantia ‘Blushing Bride’ un Tradescantia andersoniana ? N’importe quoi !
Compatissez, amis jardiniers, avec la fatigue du botaniste au pays des plantes cultivées, qui sont appelées n’importe comment, et qui risquent donc d’être cultivées n’importe comment. La misère panachée qui vous est proposée ici est souvent vendue sous le nom de Tradescantia andersoniana ‘Blushing Bride’ : ça, c’est la marque de l’incompétence. C’est même à cela qu’on les reconnaît. Car Tradescantia andersoniana, c’est notre éphémère de Virginie (une jolie plante, là n’est pas la question), de culture et de comportement complètement différent. Et surtout, beaucoup plus rustique que cette misère panachée. Tradescantia ‘Blushing Bride’ n’est d’ailleurs même pas son vrai nom, c’est Tradescantia ‘Maiden Bride’. Bref, cette misère-là, pour une personne sérieuse, c’est vraisemblablement une variété de Tradescantia cerinthoides. Tradescantia cerinthoides ‘Blushing Bride’ vient d’Amérique du Sud (comme tous les Tradescantia du sous genre Austrotradescantia). Mais la plante s’adapte et peut passer les hivers chez nous. Finalement, c’est ça l’essentiel !
Outre-Atlantique, cette misère rose est aussi vendue sous le nom de ‘First Blush’