Pollia japonica est une sorte de misère géante, bien rustique et exotique, facile à cultiver : tout ce qu’on aime !
Pollia japonica, l’exotisme sans se fatiguer
La pollie du Japon, Pollia japonica, est une plante vivace qui disparaît en hiver, mais réapparaît au printemps par son rhizome charnu. Elle est remarquable par ses rosettes de feuilles lustrées et pointues, portées par une tige qui rappelle certaines misères tropicales comme Dichorisandra thyrsiflora. Pollia japonica produit une hampe de fleurs blanches en automne, ce qui ne gâte rien.
L’ombre et le sous-bois, c’est pour Pollia japonica
Pollia japonica est avant tout une plante de lisière, comme pas mal de plantes d’Asie tempérée et que l’on cultive sous nos latitudes. Elle drageonne un peu mais sans devenir envahissante, et trouve sa place parmi ses compagne, au premier rang desquelles se trouvent les fougères et l’iris bambou. Pollia est parfaitement rustique et ne pose pas la question de la protection hivernale. Mais si vous lui offrez un paillis de feuilles mortes, alors là, vous l’aurez vraiment dans la poche !
Comment cultiver Pollia japonica, la pollie du Japon
Taille adulte : 60 cm au maximum, souvent un peu moins, s’étale sur un mètre voir plus.
Exposition : ombre ou mi-ombre, n’aime pas le soleil
Sol : humifère, frais et pas trop collant
Plantation : mars à octobre dans l’idéal, possible en théorie toute l’année (mais est en repos de novembre à mars)
Adore… un sol de sous-bois, avec une litière épaisse, des feuilles mortes à gogo, et un sol pas trop sec en été.
Déteste… le soleil, la sécheresse et les jardiniers maniaques car elle aime quand même se dégourdir les racines chez les voisines.
Le truc pour la réussir : Plantez-la avec un paillis de compost pas complètement mûr ou un broyat qui aura reposé pendant de longs mois (le fameux BRF, à ne pas employer trop jeune). Mais les feuilles mortes restent le must.
Espacement : 1 m.