Jasminum dispermum, le jasmin indien, est un cousin du jasmin parfumé, mais en plus rustique. A essayer ! Cette plante fait partie de notre Série Très Très Limitée.
Jasminum dispermum, un vrai jasmin
Comme tout jasmin tel qu’on l’entend couramment, il est grimpant (beaucoup de jasmins ne le sont pas) et très parfumé (idem). En fait, il ressemble beaucoup à Jasminum officinale mais ses feuilles sont un peu différentes, plus régulières, avec des folioles plus grandes. C’est une grimpante vigoureuse dans tous les cas. Pensez à le palisser régulièrement, en le laissant courir sur un support adapté comme une structure en bambou.
Le jasmin indien, le grand cousin de l’Himalaya
Il serait prétentieux d’appeler jasmin de l’Himalaya ce Jasminum dispermum. Mais il est vrai qu’il se rencontre au pied de la célèbre chaîne de Montagne, depuis le Pakistan et l’Inde jusqu’au Bhoutan en passant par le Népal et un tout petit bout de la Chine. Il y pousse jusqu’à 1700 m, ce qui n’est pas mal.
Rustique ou pas, ce jasmin indien ?
La question fait débat selon les sources et notre philosophie n’est pas faite. Certains prétendent une rusticité de -15°C, d’autre, de -3°C seulement. L’un comme l’autre ne semble pas réaliste, compte tenu des expériences de culture et de la distribution naturelle de la plante. Il y a fort à parier que les uns et les autres ne parlent pas de la vraie plante, mais de Jasminum officinale ou Jasminum polyanthum. -6°C est une valeur prudente (les anglophones diraient « conservatrice ») mais qui évitera de prendre des risques inutiles au début. Risquons une bouture ou une marcotte et voyons comment la plante réagit. En véranda non chauffée, ce jasmin sera une plante idéale, comme en climat doux (Bretagne, façade atlantique, littoral méditerranéen, etc.). En région de plaine, il ne sera pas question de le planter en pleine terre et mieux vaudra le garder en pot, même sans trop de lumière en hiver, afin de conserver la plante.