Hibiscus laevis – hibiscus à feuilles en hallebarde

Hibiscus laevis – hibiscus à feuilles en hallebarde

Faites rimer tropiques et aquatique avec Hibiscus laevis, l’hibiscus à feuilles en hallebarde, ou hibiscus des marais. Super rustique et facile.

 

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Hibiscus laevis, alias Hibiscus militaris est l’hibiscus à feuilles en hallebarde, ou hibiscus des marais. C’est une fleur vivace au look tropical, et bien résistante au froid.

Grande taille et longue floraison pour Hibiscus laevis

L’hibiscus des marais est une plante poussant à partir d’une souche se formant à ras de terre. La plante peut atteindre 1,80 m de haut mais souvent, elle fera 1 m. Il est connu aux États-Unis (mais pas seulement) pour ses grandes fleurs de 10 à 15 cm de diamètre. Chaque fleur ne dure qu’un jour mais la plante produit des boutons pendant 4 semaines et plus (en fait, du milieu de l’été jusqu’à l’automne, surtout si vous le taillez un peu pour retirer les fleurs fanées). La couleur des fleurs est rose mais il peut y avoir des pieds à fleurs blanches. Le cœur de la fleur est plus foncé : on parle souvent de la gorge de la fleur, qui est teinté de pourpre.

La structure de la fleur est typique de celle d’un hibiscus : cinq pétales entourés par cinq sépales verts. Le centre de la fleur est occupé par une petite colonne, garnie de nombreuses étamines.

De l’eau et pas de soucis avec Hibiscus laevis

Cet hibiscus vivace est du genre bien peu exigeant. Il pousse de façon vigoureuse tant que la terre n’est pas trop pauvre. Son pire ennemi, c’est la sécheresse. En effet, il a besoin d’une terre fraîche. Il peut se cultiver comme les papyrus mais pas besoin d’en arriver là, tant que la motte ne se dessèche pas en profondeur. S’il a soif temporairement, il va se mettre en repos.

À noter : à l’ombre, la plante ne fleurit pas et il lui faut donc le plein soleil.

En revanche, il tolère parfaitement les inondations. On peut aussi le cultiver en bordure de bassin (avec les papyrus et autres plantes de terrain noyé).

Résistance au froid de l’hibiscus des marais

Aucun souci à se faire pour le confort de ses racines. Hibiscus laevis est parfaitement résistant au froid, repartant sans hésiter après des températures de – 15 °C et moins, même avec de l’humidité stagnante.

Les tiges dépérissent dans le courant de l’automne (comme tout hibiscus herbacé) et repartent de la base au printemps. La souche, elle, est du genre costaud. La plante comporte en effet quelques racines pivotantes

L’hibiscus des marais ou Hibiscus laevis, doux de la feuille, dur du nom

On l’appelle aussi l’hibiscus à feuilles en hallebarde, ketmie lisse… En voilà des noms de baptême ! Hibiscus laevis est littéralement l’hibiscus lisse, parce que ses feuilles n’ont pas de poils. Hibiscus glabre serait donc un bon nom commun. Et pourquoi Hibiscus militaris, son autre nom, qui est un synonyme (rappel : en latin, un synonyme est un nom obsolète qui ne doit pas être utilisé) ? Parce que ses feuilles ont une forme de hallebarde, pardi ! En effet, ce membre de la famille des mauves (une malvacée, donc) se distingue facilement par ses feuilles en forme d’épée.

Les feuilles sont toutefois variables et ont plus ou moins de pointes. Les feuilles à trois lobes font penser -vaguement- à une hallebarde médiévale, ce genre d’arme qui nous fait vraiment dire que « c’était mieux avant », tiens ! La feuille évoque vite fait une hallebarde car le lobe central est beaucoup plus grand que les deux lobes latéraux. Les feuilles à cinq lobes ressemblent également à des hallebardes, à des poignards ou à une feuille d’érable. Pour nous, ce sont des feuilles…

Et en cas de famine, on en fait quoi de ton hibiscus des marais, là ?

Hé bien vous le mangez ! C’est la famine, alors vous n’allez pas réclamer de la brioche. Les jeunes feuilles de cet hibiscus peuvent être consommés cuites ou crues. Elles ont, selon des sources académiques mais pas forcément gastronomiques, « une saveur douce » assortie d’une « consistance gélatineuse ». En gros, c’est comme les okras (ou gombos). Les fleurs peuvent elles aussi être consommées, soit cuites, soit crues. Même saveur, même texture. Il faut avoir vraiment faim ou… aimer les expériences culinaires pour s’y lancer.

 

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