Colocasia ‘White Lava’, la colocase à macule blanche, se distingue par la marque bien visible sur ses feuilles.
Colocasia ‘White Lava’, une plante pour l’extérieur comme l’intérieur
Cette plante est une colocase, c’est-à-dire un taro ou encore une dachine. Les colocasias sont aussi surnommées « oreille d’éléphant » mais ce nom va mieux aux alocasias. Car en bonne colocase, Colocasia ‘White Lava’ ne forme jamais de tronc, même petit. C’est une plante formant une racine tubéreuse, d’où émergent des feuilles pointues.
La plante est à son mieux les pieds dans l’eau, dedans comme dehors. En extérieur, nous conseillons de la sortir de terre après les premières gelées ou de bien pailler la souche. Si la plante tient jusqu’à – 8°C sans problème, la terre doit être bien réchauffée au printemps pour que la plante se développe vite et bien.
En intérieur, c’est simplissime une soucoupe avec toujours un fond d’eau, comme un papyrus, et une position près de la fenêtre, même en plein été. Tant qu’il y a de l’eau à son pied, la plante supporte des chaleurs étouffantes.
marquées par une large macule blanc-jaune en son centre. Il y a un petit côté taches de Rorschach (vous savez, ces trucs pseudoscientifiques censés cerner votre personnalité). En attendant, ces taches font un grand effet dans les massifs, en plein été.
Une variation de saison
La colocase ’White Lava’ est une création de John Cho, un obtenteur hawaïen (c’est une variété protégée). Nous avons toutefois gardé les pieds en observation pendant un petit temps car nous sommes toujours curieux de savoir ce que nous vendons.
La feuille a une texture assez épaisse (comparée à d’autres colocasias) et brillante, un peu comme le taro ‘Kona Koffee’. Elle tient bien aux intempéries. La macule blanche ne se voit pas beaucoup sur les premières feuilles, ces feuilles de réveil étant de toute façon rarement représentatives chez les colocasias (y compris la forme type). La macule devient de plus en plus grosse au fur et à mesure que de nouvelles feuilles se forment. En fait, la macule est liée à la floraison. La macule est à son maximum sur les feuilles en formation lorsque la plante forme aussi ses spathe, comme un petit arum, mais de couleur crème. Les sujets cultivés dans de mauvaises conditions (pas assez à manger ou à boire) risquent de ne pas former de macule aussi spectaculaire qu’attendu.
Les cousins de ‘White Lava’
Cette variété est proche de ‘Nancy’s Revenge’ mais cette dernière à une macule moins bien dessiné et un port très drageonnant. ‘White Lava’, en comparaison, a un port très groupé, ce qui évite la formation de feuilles trop petites comme cela arrive souvent avec les variétés stolonifères. ‘Nancy’s Revenge’ a des pétioles vert jaune alors qu’ils sont brun-rouge chez ‘White Lava’.
Autre variété proche, ‘Maui Sunrise’, à veines plus profondes en climat chaud. Entre toutes ces variétés, on cherche toutefois un peu la différence car c’est toujours une feuille avec une macule blanc-crème et une marque pourpre au centre.
Comment cultiver Colocasia ‘White Lava’
Taille adulte : jusqu’à 80 en bonnes conditions. Comptez un peu moins en intérieur.
Exposition : plein soleil, même en plein été, mais supporte la mi-ombre de juin à septembre.
Sol : détrempé, comme pour tous les taros.
Plantation : en extérieur, à partir de la fin des gelées (comme les tomates, pas avant). Toute l’année pour une culture en intérieur.
Adore… un sol un peu plus humide que les cannas pour obtenir un plein développement.
Déteste… le sec, évidemment. La plante se met alors en repos jusqu’au retour de l’humidité. Mais c’est autant de temps de végétation de perdu…
Le truc pour le réussir : en pleine terre, plantez le taro ‘White Lava’ dans un sol gorgé d’eau (‘bord de bassin par exemple) en apportant de l’engrais à libération lente (organique ou minéral). Couvrez bien à partir de la fin octobre (feuilles mortes ou voile d’hivernage) afin de protéger la souche. En intérieur, la plante demande les mêmes soins toute l’année: eau, lumière et engrais chaque mois, c’est tout !
Espacement : 50 cm.