Lui, il voit la vie en bleu ! Dasylirion wheeleri est une plante spectaculaire, qui fait partie d’un genre encore peu connu malgré ses qualités évidentes. Son aspect, d’abord, en boule de feuilles bleu pâle, d’un diamètre de 1,20 m à maturité. Au fil des années, la rosette se densifie mais ne s’élargit pas beaucoup.
Dasylirion wheeleri, une beauté bien rustique
Autre avantage de ce sotol, sa résistance au froid et à la sécheresse. Il peut supporter des pointes de froid jusqu’à -15°C, à condition que le cœur de la rosette ne soit pas détrempé. La neige ne le brûle pas, si elle ne reste pas trop longtemps. Et une fois installé, c’est une plante qui se passe de tout arrosage, le rendant indispensable en paysagisme sec (le xeriscaping). La floraison est spectaculaire : un mât de plusieurs mètres de haut, qui ne fait pas mourir la plante. Hélas ! Elle est réservée aux jardiniers qui deviendront centenaires, car le dasylirion fleurit très, très rarement. EN bon compagnon rustique, l’herbe aux ours et le plumeau argentin sont deux valeurs sûres.
Sotol, ca fait ouille là où ça fait aïe
Tous ces avantages, direz-vous, ne viennent pas sans inconvénients. Et s’il fallait faire un reproche à cette plante, c’est qu’elle pique un peu, non pas lorsqu’on effleure le bout des feuilles, mais lorsque l’on rencontre les dents qui garnissent le bord des feuilles. Mais les rosiers, les pyracanthas et bien d’autres de jardin ne piquent-elles pas ?
Comment cultiver le sotol bleu, Dasylirion wheeleri
Taille adulte Boule de 1,5 à 2 m de diamètre
Exposition Plein soleil
Sol Tout sol riche mais bien drainé, idéalement sur un talus au sud
Plantation D’avril à octobre
Adore… Un arrosage de temps en temps en été qui le fait pousser plus vite
Déteste… L’humidité stagnante au cœur de la rosette : il est prudent, en région pluvieuse, de couvrir la plante pour la maintenir au sec, de novembre à mars
Le truc pour le réussir Plantez-le en biais, sur un talus, pour limiter tout risque d’humidité stagnante.
Espacement 1,50 m.