Chez les palmiers, on trouve de tout et celui-ci est un peu à part. Notre souche de palmier nain du Mexique forme une tige qui ne dépassera guère 80 cm de haut à l’âge adulte, comme une sorte de bambou couronné de feuilles de fougères… Bref, un peu comme une fougère arborescente ! Il ne faut pas le confondre avec le palmier-bambou, au port différent, ni avec le Rhapis.
Chamaedorea radicalis, un palmier aux airs de fougère…
Pendant des années, Chamaedorea radicalis aura davantage l’allure d’une plante vivace formant une rosette de belles feuilles vert foncé. En été, il forme une hampe florale très droite, comme une canne à pêche portant comme des brins de mimosa. Les plants femelles forment une infrutescence (une fructification, si vous préférez) qui fait penser à un collier de perles de corail.
Il est pour l’ombre, ce Chamaedorea radicalis !
Ce palmier craint le soleil et réclame le couvert d’une végétation plus haute que lui pour bien pousser. Il peut alors rester en place pendant des années, sans soins. Là où il se plaît, il se ressème, sans envahir. Enfin, du côté de la résistance au froid c’est une espèce intéressante, puisque Chamaedorea radicalis résiste jusqu’à -10°C. Le feuillage tient jusqu’à -6°C. Certains clients nous ont rapporté des températures plus basses mais nous sommes plutôt du genre prudent, même si nous avons vu des plantules oubliées dehors s’en sortir sans dommage à -9°C, en pleine terre et sous couvert. Les feuilles grillent en dessous de ces températures mais repartent dès le printemps venu, si la souche est assez épaisse (début de rhizome).
Bref, pour des jardins de patio en ville, en dehors des régions à hiver doux, ce palmier constitue une espèce de choix. Pour une véranda, un hall peu éclairé et mal chauffé, il est tout simplement parfait… Découvrez-en plus sur les palmiers de ce genre en lisant l’article qui leur est consacré.
Comment cultiver Chamaedorea radicalis, le palmier nain du Mexique
Taille adulte : 1,40 m (avec stipe de 80 cm)
Exposition : ombre ou mi-ombre
Sol : humifère, avec toujours un peu de fraîcheur, mais pas détrempé.
Plantation : mars à septembre, toute l’année en pot (à protéger du gel dans ce cas)
Adore… : la tranquillité. Malgré sa petite taille et son port herbacé durant de longues années, c’est un palmier lent qui n’aime pas être dérangé.
Déteste… : Le plein soleil, qui le brûle à coup sûr en quelques heures, surtout en été.
Le truc pour le réussir : Garnissez le pied de feuilles mortes à décomposition rapide, qui le nourriront et le protègeront du même coup. et accompagnez-le de plantes de sous-bois !
Espacement : 1,2 m.