Thalia dealbata – canna d’eau

Thalia dealbata – canna d’eau

Hissez haut l’exotisme avec Thalia dealbata, la thalie ou canna d’eau. Une belle plante au feuillage tropical, rustique, les pieds dans l’eau.

 

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Thalia dealbata, le canna d’eau, ou thalie, est une plante aquatique vigoureuse au look tropical. C’est une superbe plante aux feuilles bleu-vert et aux fleurs violettes. Elle peut atteindre une hauteur de 2 m.

Thalia dealbata, ou thalie, autant bananier d’eau que canna

Ce canna d’eau forme des éventails de feuilles pourvues d’un très long pétiole, sortant du rhizome caché à 10 cm de profondeur et portant le limbe (la partie aplatie de la feuille) jusqu’à plus de 1,50 m de haut. La plante est entièrement recouverte d’un revêtement poudreux blanc. D’ailleurs, aux États-Unis, on l’appelle aussi canna pulvérulent (powdery canna). Cette substance repousse l’eau, à la façon des lotus (Nelumbo) et lui donne une couleur plus mate et bleutée encore. En journée, la plante tient ses feuilles plus ou moins horizontalement, mais le soir, les feuilles ont tendance à se dresser en position verticale.

Une fleur pourpre au bout d’une canne à pêche

La floraison de la thalie se produit en cours d’été. Au centre de chaque éventail surgit alors un épi floral droit, qui dépassera légèrement les feuilles, et portant de petites fleurs pourpres.

Les fleurs de ce canna d’eau sont fécondées par les bourdons et les abeilles charpentières, qui engloutissent le nectar sucré. Après la floraison, les fleurs donnent chacune une capsule contenant une graine lisse. Les graines de Thalia dealbata ne germent pas bien dans les conditions extérieures et la plante n’est pas connue pour se ressemer chez nous, contrairement à certaines régions subtropicales où elle est considérée comme plante invasive.

La thalie, histoire d’eau

Le canna d’eau est originaire du sud des États-Unis (Floride, Missouri, Texas) et du Mexique. Son habitat d’origine se trouve là-bas dans les marais de cyprès chauves et les marécages. Son autre petit nom est drapeau d’alligator (alligator flag), la petite bête fréquentant volontiers les zones humides où l’on rencontre Thalia dealbata. Non mais à l’eau, quoi.

En tout cas, on a compris, Thalia dealbata est une plante qui exige d’avoir les pieds bien à l’humidité. Et d’ailleurs, la thalie est au mieux immergée sous 5 à 10 cm d’eau en permanence (même en hiver). Et la tête en plein soleil si possible, bien que la plante supporte un peu d’ombre. L’emplacement idéal, c’est bien sûr en bordure de bassin ou dans un large pot étanche. Pour meubler un demi-tonneau, vous avez trouvé la bonne plante.

La thalie a un énorme appétit pour les nutriments riches et organiques. Un peu comme un lotus, la prêle géante ou le jonc géant. En la matière, comme diraient les Américains, make it big : offrez de l’engrais à libération lente à votre thalie. En compagnie d’un papyrus et de taros, vous avez une composition facile à entretenir tout l’été, car il suffit juste de rajouter de l’eau lorsque le niveau baisse.

Résistance au froid de Thalia dealbata

Cette plante au look tropical peut rester dehors toute l’année là où les gelées ne descendent pas en dessous de -5 °C à -10 °C. Ici ce n’est pas l’intensité du gel qui compte, mais sa durée. En fait, tant que l’eau ne congèle pas au niveau des rhizomes, tout se passe bien. Ainsi, même sous une couche de glace de 5 cm, la plante reste saine et sauve.

Et si vraiment il faut plus froid encore chez vous, gardez la souche dans un endroit à l’abri du gel pendant les mois d’hiver. Pas besoin de forte lumière, un garage suffit. Comme un canna, on vous dit. Attention toutefois à laisser tremper même en hiver.

En hiver ? On taille la thalie et c’est tout.

En bonne plante vivace poussant comme un canna, les tiges de Thalia dealbata vont progressivement brunir et se ratatiner dès les premières gelées. Même sans gelée, la plante entre en repos à partir de la mi-novembre. Il vous suffit alors de ratiboiser ces tiges. Vous noterez à ce moment-là que les pétioles possèdent des cavités d’air internes, ce qui leur permet de flotter de façon très efficace.

Un canna d’eau qui filtre l’eau

Les rhizomes de la thalie ont un aspect assez semblable à celui des rhizomes de canna. Dans de bonnes conditions, la touffe se propage et crée une colonie assez importante, sur plus de 1 m². Ce qui est intéressant pour laver l’eau. En effet, on l’emploie en dépollution par le végétal (aussi appelée phytoremédiation ), un processus qui consiste à décomposer puis éliminer les polluants. Le canna d’eau est en effet une espèce remarquable pour sa capacité à absorber les polluants en suspension dans l’eau.

 

Attention : comme les feuilles sont grandes, la plante est retaillée afin de rentrer dans le carton en saison. Et comme vous n’aurez pas manqué de le lire, elle est en repos en hiver, donc là non plus, pas beaucoup de feuillage entre novembre et mars/avril de toute façon…

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