Iris halophila – iris de mer

Iris halophila – iris de mer

Misez sur le design de l’iris de mer, Iris halophila. Un iris parfait même très loin de la mer. Résiste au sec, feuillage super graphique et jolies fleurs !

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L’iris de mer, Iris halophila, est aussi nommé Iris spuria subsp. halophila. C’est un iris vivace qui n’a rien à voir avec les iris classiques (à grosses fleurs, les iris barbus) ni d’ailleurs avec les iris d’ombre.

Grands et net, l’iris de mer

Le premier effet visuel de cet iris, c’est son feuillage, très décoratif. Il porte de jolies feuilles linéaires étroites, pouvant atteindre un mètre de long, d’un vert-de-gris changeant selon l’exposition (en plein soleil, il peut paraître gris-bleu). Les fleurs sont portées au-dessus du feuillage, en juin. Elles mesurent environ 8 cm de large et sont d’un blanc-jaune lumineux. Selon les conditions, la floraison durera trois semaines environ. Il n’y a qu’une floraison par an.

Iris halophila, pas que pour la mer !

Certes, halophila signifie en latin « qui aime le sel » ou plutôt « qui supporte le sel » car aucune plante ne l’aime tant que ça et vous n’aurez pas besoin de mettre du sel de table au pied de vos iris pour les voir plus beaux (ce serait même une très mauvaise idée!). Cet iris pousse dans bien des situations, du moment que le sol soit assez drainé. Il n’aime pas trop l’argile lourde qui reste gorgée d’eau en hiver, à moins qu’il n’y soit installé sur une petite butte. Ce qui vaut le coup car il résiste à une bonne dose d’humidité hivernale, suivie d’un bon coup de sec estival : ces plantes tolérantes à l’humidité hivernale et à la sécheresse estivale ne sont pas si nombreuses (chez Palmiers et Compagnie, on connaît ce genre de problématique !).

Résistance au froid d’Iris halophila

Cet iris vient de pays pas spécialement chauds, puisqu’on le trouve depuis le Caucase, la Sibérie et le sud de la Russie jusqu’à l’Iran, et même au Pakistan en passant par la Mongolie. Sacré parcours, mais toujours dans des endroits où le thermomètre peut baisser jusqu’à des températures… sibériennes.

Et la chaleur, nous direz-vous ? Hé bien comme ses pénates d’origine sont aussi très chaudes (et sèches) en été, il résiste merveilleusement bien à la chaleur. Ce n’est pas une plante de désert mais il s’adapte très bien aux endroits séchant en été. Il se met alors en repos, le feuillage réapparaissant en automne.

 

 

 

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