Iris domestica était connu sous le nom de Belamcanda chinensis, un lis tigré (ou lys tigré, mais on écrit « lis » et non pas « lys »). Une beauté qui a toutes les qualités, mais étonnamment peu connue.
Iris domestica, une vivace tout en surprises
Voilà une étonnante plante que cet iris. D’abord, Iris domestica a un port de bambou, ou plus exactement d’iris bambou, ces iris dont les éventails de feuilles montent sur une tige fine (mais solide). Donc même lorsque ce lis tigre ne fleurit pas, il est beau. Et comme ce n’est pas un vrai lis, il se fiche bien de l’ennemi n° des lis, le criocère. Tout au plus cet iris tigre peut subir les limaces lorsqu’il est en situation de stress à la plantation.
Donc, après ce beau feuillage en éventail, ce joli iris fleurit sur des tiges minces, très aériennes. Et là, surprise, Iris domestica ne ressemble pas du tout à un iris ! On dirait davantage une curieuse vivace à la floraison rappelant les orchidées ! C’est pour cela qu’on l’a longtemps classé dans un genre à part, Belamcanda. En effet, il porte des fleurs faisant plutôt penser à un lis, orange foncé portant des points rouges. Ça flashe ! Pour couronner le tout, il fleurit longtemps, plusieurs semaines, ce qui est assez rare pour un iris. Mais lui ne fait rien comme les autres. Car après la floraison, ce ne sont pas des graines plates et sèches, mais des graines ressemblant à des baies (la baie est un fruit, or ici il s’agit de graines).
Exigences d’Iris domestica
Le lis tigré aime un sol toujours frais, voire l’humidité. Ce n’est pas une plante adaptée à la sécheresse prolongée, même s’il supporte que la terre s’assèche temporairement. Surtout, il doit bénéficier de printemps humides pour bien fleurir (en juin-juillet). En été, il est adapté à une végétation réduite et ses besoins sont moindres.
Résistance au froid d’Iris domestica
En bon iris, cette plante est parfaitement résistante au froid puisqu’elle pousse jusqu’en Norvège. Aucune protection hivernale n’est nécessaire.