Lis des Incas ’Chinon’ – lys des Incas – Alstroemère ‘Chinon’

Lis des Incas ’Chinon’ – lys des Incas – Alstroemère ‘Chinon’

À vous l’exotisme pur avec l’alstroemère ‘Chinon’ ou lis des Incas ’Chinon’ (lys des Incas) : du rouge, du jaune, le tout tigré et à foison car cette variété fleurit beaucoup. Et bien rustique avec ça.

 

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Plus d’informations sur l’Alstroemère ‘Chinon’, le lis des Incas ’Chinon’

L’alstroemère ‘Chinon’ est une variété flashy de lis des Incas (lys des Incas), à fleurs rouges et jaune tigrées de noir. Attention les yeux !

En rouge et jaune avec l’alstroemère ‘Chinon’

Cette variété de lis des Incas mettra une bonne dose d’exotisme dans vos massifs. Car Chinon a des fleurs rouge et jaune, mais avec des stries noires très marquées. La plante produit des fleurs du printemps jusqu’aux premières gelées. Autant dire que cette alstroémère ne fait ni dans le pastel, ni dans la dentelle !

Nous l’apprécions en massif, où elle se fraye un chemin, mariée à plantes comme le lobélia à feuilles fines ou les crocosmias : voilà un tapis exotique et fleuri facile et sans grand soin. Les alstroémères (on préfère ce nom à celui de lys des Incas, quand même…) sont aussi très appréciées aussi en bouquet. Les hampes fleuries, si elles sont coupées avant que les boutons ne s’ouvrent, durent plus de 15 jours en vase.

Chinon et les autres lis des Incas, quelles différences ?

Certes, on connaît un grands nombre de variétés d’alstroemères dans le monde, mais lorsqu’on y regarde de près, beaucoup sont assez semblables… et on cherche les différences ! Ainsi Chinon a les mêmes couleurs, à très peu de choses près, que ‘Mars’, ‘Fuego’, ‘Red Sensation’, ‘Vito’, etc. Sauf que ‘Chinon’ a des stries beaucoup plus marquées que les autres, si bien que la fleur est plus tigrée que les autres alstroémères rouges. Ces marques sont très visibles sur les 3 pétales, et sur toute leur surface. De plus, la série d’hybrides auquel appartient cette variété se distingue par sa vigueur et sa floribondité : ça fleurit tout le temps !

Comment planter l’alstroemère ‘Chinon’ ?

Comme beaucoup de plantes exotiques et donc sans surprise, c’est lorsque les températures sont douces que la période est la meilleure. C’est donc de fin mars à fin juin que les conditions sont optimales. En climat doux, là où il ne gèle pas trop fort en hiver, on peut aussi les planter à l’automne. Autrement dit, plantez les alstroemères comme vous planteriez des agapanthes. Cela tombe bien, les deux vont très bien ensemble.

La plantation des alstroèmères ? Un jeu d’enfant !

Préparez le sol en le décompactant assez profondément (40 cm au moins). Ajoutez du compost (bien décomposé, qu’il soit maison ou du commerce) mais jamais d’élément nocif comme du gravier ou du sable. Installez le plant dans un trou assez profond pour que le haut de la motte soit couvert par 2 cm de terre. Le rhizome (tige poussant à l’horizontale dans le sol) doit se retrouver à environ 10 cm de profondeur. Arrosez pour tasser la terre.

Bien choisir l’emplacement pour le lis des Incas ‘Chinon’

Les alstroemères ne sont déjà pas compliquées, mais cet hybride l’est encore moins. Le meilleur emplacement sera ensoleillé toute la journée ou une partie de la journée, avec au mins 4 h de soleil en été (lorsqu’il fait beau, évidemment). À l’ombre, le lis des Incas ne fleurit pas.

Comment entretenir le lis des Incas ‘Chinon’

Les alstroemères ne détestent pas un paillis organique, à base de feuilles mortes, mais pas trop épais. Cette variété n’y fait pas exception. Attention aux paillis type paillette, dont les limaces aiment le contact et qui va les encourager à s’attaquer aux pousses des alstroemères sortant de terre. Taillez les tiges fanées au fur et à mesure pour encourager de nouvelles floraisons.

Racine ou rhizome, pourquoi choisir ?

Lis des Incas ou alstroemère, est une plante vivace à rhizomes. Ce n’est pas un bulbe, mais cette plante ne met pas toutes ses économies dans la même tirelire. Elle forme une tige souterraine (le rhizome, donc), d’où partent les tiges (vers le haut) et des racines charnues (vers le bas). Lorsque vous sortez une alstroémère de son pot, vous apercevrez donc comme des bulbes au fond du pot. Ce sont des racines à réserve. C’est l’équivalent des racines charnues des agapanthes.

Lys des Incas ou lis des Incas ?

Hé bien, on parle souvent de fleur de lys car en ancien français, lis s’écrivait lys. Et vous écrivez en ancien français ? Non. Alors pourquoi vouloir des fleurs de lys et des lys des Incas ? Allô, la polyce ? Donc alstroemeria, c’est bien l’alstroémère. Et pas le Lys des Incas.

 

 

 

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