Un peu palmier, un peu bambou et un peu fougère, les palmiers-bambous sont tout cela à la fois… Et si faciles à cultiver !

Le palmier ressemblant le plus à un bambou : Chamaedorea micropadix

Qu’est-ce qu’un palmier-bambou ?

Il s’agit de palmiers dont le tronc (le stipe, pour les botanistes) est très fin et qui poussent en touffe, à la manière un bambou. Mais l’appellation est un peu trompeuse car les palmiers bambou ne sont pas envahissants comme peut l’être le bambou ou d’autres graminées ! Ces palmiers-bambous ont en commun de former une touffe sage, de ne jamais devenir très grands et de demander peu d’entretien. Ils ne sont pas très résistants au froid comme on va le voir. Il faudra donc bien choisir l’endroit où les mettre. Une véranda non chauffée, une salle de bains lumineuse, un patio bien protégé en ville sont autant d’endroits bien adaptés à ces palmiers qui n’aiment ni le plein soleil, ni la sécheresse.

Dans une véranda, Chamaedorea microspadix se plaira également.

Palmier-bambou à fines canes – Chamaedorea microspadix (disponible à la vente ici)

Cousin du palmier mimosa cultivé en intérieur, celui-ci offre une jolie touffe de tiges ne dépassant pas 2 cm de diamètre pour 2,50 m de hauteur : on dirait vraiment un bambou ! Ce sont ses feuilles, composées et d’un vert clair, qui permettent de le différencier d’un vrai bambou. Chamaedorea microspadix peut résister jusqu’à -8°C dans une ambiance où il est bien protégé, comme sous le couvert d’un arbre ou d’un gros arbuste. C’est en effet un palmier de sous-bois. En gras de grosse gelée, il repart de la base. Garnir la base du tronc d’une litière de feuilles mortes est donc un bon réflexe dans les régions où il n’est pas totalement rustique. Sinon, vous pourrez lui faire passer l’hiver en pot, dans un local où il ne gèle pas trop, et pourvu d’une fenêtre.

 

 

Chamaedorea radicalis

Chamaedorea radicalis, l’autre palmier du genre Chamaedorea avec une certaine résistance au froid.

Palmier-bambou à tige unique – Chamaedorea radicalis (disponible à la vente ici)

Le palmier-bambou nain du Mexique est très différent du précédent, bien qu’il appartienne au même genre, Chamaedorea. Celui-ci ne forme qu’une seule tige, d’où le nom commun que nous lui avons préféré. On l’appelle plus souvent palmier nain du Mexique, mais il n’évoque pas beaucoup le Mexique ! Sa tige est souvent couverte de petites racines, qui lui ont valu son nom latin (« radicalis » désignant la racine). Épaisse de 3 à 4 cm de diamètre, cette tige ressemble vraiment à celle d’un bambou. Il faut toutefois être très patient pour la voir car ce palmier pousse très lentement. Il reste toutefois d’un prix abordable. Avant que l’on ne voie sa tige, il porte une rosette de feuilles vert sombre, longues d’un mètre et ressemblant plus à celles d’un palmier que d’une fougère. Il est plus résistant au froid que le palmier bambou à fines tiges, puisqu’il peut supporter jusqu’à -10°C, mais dans les mêmes conditions : couvert d’arbustes, endroit protégé, couverture de feuilles mortes au pied, etc. Ce palmier ne se ramifie jamais. Mais il arrive qu’on en trouve des touffes : il s’agit de graines nées ensemble, tout simplement.

Rhapis excelsa, un palmier-bambou majestueux mais plutôt pour l’intérieur ou les endroits très protégés.

Palmier-bambou touffu – Rhapis excelsa (disponible à la vente ici)

Ce palmier-bambou est bien différent des autres. Ses tiges atteignent 5 cm de diamètre et il peut monter jusqu’à 3 m. C’est un vrai joyau pour jardin exotique car il forme une frondaison de jolies petites palmes. Un rideau de ce palmier peut cacher n’importe quelle surface, son feuillage étant très dense. En cela, il fait aussi bien que les bambous, sinon mieux. Son seul défaut est sa sensibilité au froid, puisqu’il tient jusqu’à -7°C mais pas sans dégâts sur le feuillage. Il est à réserver aux cours intérieures en ville, aux cages d’escalier (vitrées), aux régions côtières et aux vérandas peu chauffées. Une protection à base de voile d’hivernage, à l’approche d’un coup de froid, est une précaution à ne pas négliger. Mais lui aussi repart de la souche en cas d’accident. En intérieur, vous le garderez en bonne santé si vous lui offrez assez de lumière en hiver. Au jardin sous les arbres en été, en hiver derrière une grande baie vitrée : vous ne pourriez pas lui offrir mieux !

 

 

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