Solanum bonariense, la morelle de Buenos Aires, est une grande plante vivace étonnamment peu cultivée. Elle est facile, pas fragile est peu exigeante.
Des fleurs portées haut pour Solanum bonariense
La morelle de Buenos Aires, à la différence de bien d’autres morelles, a des tiges droites. Ces tiges portent des feuilles aux bords ondulé faisant penser à des feuilles d’aubergine, tantôt à des feuilles de chêne asiatique. Les pousses sont vite coiffées par un bouquet de fleurs en forme d’étoile, de couleur blanche légèrement azurée. Le cœur de la fleur est jaune. (Il existe une souche bleue, hélas vraiment trop peu vigoureuse). La plante refleurit tant que les conditions restent moites mais le pic de sa floraison se trouve en juin/juillet selon les régions. Les fleurs offrent un parfum agréable, exotique, mais qui ne se propage pas très loin.
La morelle de Buenos Aires ressort ça et là
Les tiges de Solanum bonariense peuvent atteindre 2 m. En climat doux, c’est un arbuste à feuilles plus ou moins persistantes mais dans la plupart des régions, c’est une plante caduque. Cette plante vivace survit par ses racines qui drageonnent mais sans envahir, plutôt en explorant les environ sur quelques mètres de large, surgissant par-ci, par-là. Elle donne de la densité à un massif ou des vivaces exotiques à la fois par son feuillage et sa floraison. Il s’agit du genre de plante avec laquelle il est facile de composer une lisière de feuillages exotiques parfaitement rustiques, en compagnie par exemple de la bocconie, d’inules, de crocosmias, etc.
Rusticité de Solanum bonariense
La résistance au froid de la morelle de Buenos Aires est bonne, puisque la souche résiste sans problème jusqu’à -12°C, surtout si le sol est couvert de paillis (mais chez un bon jardinier, le sol est TOUJOURS couvert de paillis…). Le feuillage disparaît après quelques degrés sous zéro et la plante passe l’hiver sous forme de racines et de rhizomes, pour ressurgir au printemps.