Puya mirabilis est une broméliacée, donc un cousin (lointain) de l’ananas. C’est une plante facile de culture, mais qui craint les grands froids.
Une rosette bien verte et coriace pour Puya mirabilis
Cette broméliacée pousse en pleine terre dans la nature (ce qui n’est pas le cas de beaucoup de broméliacées, dont pratiquement toutes celles cultivées en intérieur). Elle se trouve en Argentine et en Bolivie, sur des sols plutôt rocheux et sacrément secs. Puya mirabilis est assez facile à repérer avec sa rosette de feuilles bien vertes, alors que les autres puyas peuvent être argentés ou gris-vert. La rosette atteint environ 50 cm de haut, pousse vite et fleurit rapidement.
Spectaculaire, la fleur de Puya mirabilis
Parmi les puyas, on trouve des fleurs différentes couleurs. Il faut dire qu’il y a plus de 250 espèces dans ce genre de broméliacées, un des plus variés qui soient. Et Puya mirabilis doit son nom de « magnifique », « admirable » (c’est le sens de mirabile en latin) à la taille de ses fleurs, assez grandes. Ce sont parmi les plus grandes du genre, portées sur une hampe qui atteint 1,50 m de haut. Les pétales sont entre le vert et le jaune, très lumineux, la fleur retombant légèrement ou se plaçant à l’horizontale.
Après la floraison, la rosette donne lieu à des rejets sur les côtés et c’est ainsi que la touffe se multiplie. Un vieux puya de cette espèce peut ainsi porter jusqu’à une dizaine de hampes à la fois, toutes apparaissant en même temps (floraison synchrone). C’est pas le tillandsia qui crève au sans jamais refleurir sur un bord de fenêtre…
Résistance au froid de Puya mirabilis
Ah, la Colombie et sa flore si variée. Et son climat tropical ! Puya mirabilis n’est pas le plus résistant au froid et en dessous de -6 à – 7°C, sa survie est menacée. Tout dépend du drainage. Il est cultivé en plein air à Roscoff (Bretagne) et Perpignan, mais toujours en sol très filtrant. C’est une plante facile à garder en pot et comme ce puya fleurit facilement, il est plutôt généreux.