Nolina nelsonii, la noline bleue, est une grande plante de terrain sec, originaire du Mexique et avec une allure très graphique.
Avec Nolina nelsonii, le grand bleu
De loin, la noline bleue ressemble à un Yucca rostrata géant. Nolina nelsonii forme en effet avec le temps un tronc épais surmonté d’une couronne de feuilles non piquantes mais droites, d’un bleu-vert très marqué. Elles sont légèrement en gouttière et ne retombent pas, ce qui est un des signes les plus sûrs pour identifier la plante lorsqu’elle est mature. Jeune, il est pratiquement impossible de faire la différence entre cette noline et d’autres espèces comme Nolina parviflora. La rosette de Nolina nelsonii peut dépasser 2 m. C’est une plante vigoureuse.
Au début, la plante forme une rosette de feuilles posée à terre. Et comme beaucoup de Nolina et Dasylirion, elle monte sur un tronc petit à petit. Les feuilles ne tombent pas et forment une jupe importante. Cela protège d’autant plus la plante contre le froid. Revers de a médaille, chez nous en tout cas, les escargots viennent y trouver refuge. La base du tronc s’épaissit et forme un véritable pied d’éléphant, chose qu’on n’observe pas chez tous les nolinas et encore moins chez ceux qui résistent au froid.
Une bonne rusticité pour la noline bleue
La résistance au froid de Nolina nelsonii en fait ne espèce tout à fait intéressante pour les mordus d’acclimatation et de scènes exotiques puisque la plante résiste sans problème jusqu’à -12°C et, selon les sources, jusqu’à -18°C. Ce qui doit être possible, mais en condition très sèche évidemment.
Attention : dans de nombreux sites, cette noline est confondue avec d’autres plantes, souvent Nolina hibernica ou Yucca thompsoniana, entre autres… Elle est aussi écrite Nolina nelsoni (avec un seul i), ce qui est erroné.
Comment cultiver Nolina nelsonii, la noline bleue
Taille adulte : jusqu’à 3 m de haut.
Exposition : il lui faut le plein soleil, la rosette est un peu maigre sous une ombre partielle.
Sol : riche mais bien drainé.
Plantation : dans l’idéal, de la fin mars à la mi-septembre (pour la pleine terre).
Adore… la flotte en été, alors ça oui. Ne craint pas les orages ni les étés humides.
Déteste… les jardiniers impatients, car c’est une plante lente.
Le truc pour le réussir : Apportez de la matière organique en sol lourd, pour décompacter naturellement l’argile. Et qu’est-ce qu’il a dit, déjà, le pépiniériste ? On ne met jamais de gravier au fond du trou.
Espacement : 3 m.