Résistance chilienne, candeur universelle pour Libertia chilensis
Parmi nos petits préférés -oui, on en a beaucoup et alors ?- nous vous présentons Libertia chilensis, ou iris du Chili. Mais Libertia c’est un nom qui nous va bien, Libertia qui sonne comme un étendard, un pseudo, une marque. Avec cette plante vivace, pas besoin de marketing. Et pourquoi on l’aime ? Parce que rien que le feuillage est une leçon de graphisme, en rubans raides et réguliers, d’un vert bronze très décoratif. La plante pousse en touffe dense, très régulière.
Et lorsque Libertia chilensis fleurit, le graphisme n’est pas éclipsé par les fleurs. Elles sont en petites coupes immaculées, portées par de fines tiges. Il n’y a rien de spectaculaire ici. De la délicatesse, de la finesse. Mais surgissant d’une plante très, très solide.
Un Libertia qui tient le coup
Contrairement aux autres Libertia, parfois flatteurs sur les photos et que vous perdez en un été (ou un hiver, ou un printemps, mais que vous perdez), Libertia chilensis fera carrière chez vous. L’air sec ? Il s’en fout. Les terres détrempées en hiver ? Il s’en fout. Le soleil ardent ? Il s’en fout. Le froid qui dure ? Il s’en fout. Les terres pauvres ? Oui bon vous avez compris.
Parti pour durer
Cette jolie vivace, si fiable est parfaite ? Non car elle pousse lentement. Elle se ressème aussi, parfois. Enfin, au bout de 10 ans, nous avons vu apparaître quelques plants autour de nos pieds-mères et ce n’est clairement pas une plante invasive. Son milieu de choix, ce sont les terres pauvres et gorgées d’eau en hiver mais dures comme de la brique en été (sol hydromorphes). Associez-la à des kniphofias, la verge d’or de Californie et vous aurez une sorte de prairie cosmopolite. Et une idée, aussi, d’un de nos massifs…