La figue Longue noire de Caromb ou tout simplement, figue de Caromb ou encore figue Noire de Caromb est une figue de gastronome.
La figue longue noire de Caromb, à la fois grosse et fine
Cette variété se repère à ses fruits de beau calibre, dépassant facilement 50 g. Ils sont allongés (vu le nom, on s’en doutait), mais pas tout à fait noirs. La figue de Caromb est d’un bleu très foncé (bleu nuit, dirions-nous) nuancé par une pruine bleu clair. La base de la figue, son « cou » si vous préférez, tire sur le bordeaux.
À l’intérieur, la chair est rose rouge (fraise claire pour être précis). Sa saveur est fine, avec un bon goût de figue, comme chez les variétés classiques (telles la Violette de Solliès ou la Ronde de bordeaux). Si l’arbre a eu assez de soleil, le fruit est très sucré.
Une figue du genre charnu
Cette figue Longue noire de Caromb se distingue par un réceptacle assez charnu. Le réceptacle, c’est la partie entre la peau et la chair proprement dite. Il y a des figues où elle est inexistante (et qu’on ne peut pas éplucher, comme la Petite Grise du Lot) et d’autres où elle est abondante. Chez la figue noire de Caromb, cette chair fait plusieurs millimètres d’épaisseur, ce qui indique qu’on peut l’éplucher et qu’elle se prête bien à l’inclusion en cuisine car elle tient mieux à la cuisson.
Et que donne le figuier Noire de Caromb ?
L’arbre lui-même est assez étalé. Ce n’est pas une variété pour un petit jardin ou alors il faudra tailler les jeunes rameaux, de préférence en mars. L’arbre atteint 4 à 5 m de haut mais en prend autant en largeur.
Le figuier de Caromb est bifère : il donne une première fois en juillet, une assez petite récolte et à nouveau à partir de la mi-août. Ce sont ces dernières figues, plus abondantes et bien typées, qui ont fait la réputation de la variété.
Résistance au froid de la figue Longue noire de Caromb
Comme tout figuier, l’arbre tient sans problème au sud de la Loire. Pour bien donner, il lui faudra toutefois gagner une place en plein soleil, surtout au nord de la Loire. Cela est particulièrement vrai avec cette variété, compte tenu du calibre de ses fruits.
Une figue d’immigrés
C’est dans les bagages d’Italiens venus du sud du pays qu’est arrivée cette figue. Dans la Botte, on l’appelait Douquiera Negra. Enfin, c’est ce qui se dit, car en Italie, nulle trace de « Douquiera ». Cette figue serait arrivée après la seconde guerre mondiale et sa culture se serait diffusée autour du village de Caromb, donnant lieu à une appellation qui n’est pas une AOC mais c’est tout comme.