Butia yatay est un grand palmier à palmes pennées, c’est-à-dire comme une plume. Il offre une bonne résistance au froid.
Butia yatay, celui qui a tout des Butia…
Pour nous, les Butia sont tout simplement les plus beaux palmiers acclimatables en climat froid. Le seul reproche que nous leur adressons ? De mal germer, lentement et de façon erratique ! Alors nous sommes contents de vous proposer un lot de Butia yatay, plutôt rare et vraiment intéressant.
Ce butia forme des palmes exactement comme les autres palmiers de ce genre : d’une belle couleur bleu-gris à vert, comme une plume, avec un port retombant en fontaine. La plante met une petite dizaine d’année à former un tronc véritable (stipe), les premières palmes divisées se formant au bout de 2-3 ans. A maturité, l’arbre forme un stipe haut de 8 à 10 m. Ça, ce sera dans un demi-siècle. La population aura bien changé. Mais Butia yatay sera toujours là !
…sauf les fruits du pindo
La seule différence entre Butia yatay et les autres butias tient à ses fruits, plus gros, typiquement en forme de « suppositoire ». Le fruit de butia yatay n’est pas comestible. Ce n’est pas un pindo, ces palmiers abricots qui donnent des fruits orange de la taille d’une mirabelle, parfumés mais aciiiiiides. La graine de ce butia est aussi plus grosse que celles des autres espèces du genre et surtout, bien plus capricieuse à faire lever, dans un genre de palmier qui ne manquait déjà pas de coquetterie pour germer…
Rusticité de Butia yatay
Ce butia est l’un des plus résistants au froid du genre car il pousse dans des régions régulièrement exposés aux températures basses. Il a beau venir d’Uruguay, du Brésil et d’Argentine, il est réputé tenir jusqu’à – 10 °C. ça, évidemment, c’est pour des sujets matures (plus de 10 ans en pleine terre). Nos jeunes sujets ont vocation à être cultivés en pot, pour grossir au moins 2 ans, en passant l’hiver hors gel. Ensuite seulement, ils pourront gagner la pleine terre avec protection hivernale (et pas symbolique). Les jeunes sujets ne résistent pas à moins de – 4 °C à 5 °C. en pot, en extérieur et sans protection, nous prédisons même des dégâts avant ces températures.
Autre détail intéressant de ce palmier : il se contente de sols pauvres, alors que les butias aiment les sols très fertiles et profonds. Et il ne craint pas le calcaire.