Plus d’informations sur Aloe fosteri, aloès de Foster
Aloe fosteri, l’aloès de Foster, est un aloe qui ne forme pas de tige, comme beaucoup d’aloès. Il fait partie des plantes grasses, ou plantes succulentes, avec ses feuilles charnues.
Aloe fosteri, un aloe multicarte
L’aloès de Foster se repère à ses grandes rosettes, larges de 50 cm, pourvues de peu de rejets et bien étalées sur le sol. Ses feuilles ont un teint assez sombre, ponctué de taches plus claires, en « H » allongé. Épaisses, elles servent en médecine traditionnelle à soigner des blessures superficielles par leur chair translucide, à la manière de l’Aloe vera, qui lui pousse beaucoup plus au nord et à l’Est de l’Afrique.
Le jeu en vaut la chandelle pour Aloe fosteri
Cet aloe de Foster est déjà attrayant à l’état végétatif mais c’est en fleur qu’il devient stupéfiant : la rosette forme un axe vertical pourtant une quinzaine d’épis, comme un énorme candélabre. Le tout dépasse largement un mètre de haut et va, chez les sujets les plus vigoureux, jusqu’à 1,50 m. La couleur des fleurs est assez variable, ce qui est rare chez les aloés, puisqu’elle va du jaune clair à l’orange et même au rouge clair. Impossible de le savoir tant que la plante n’a pas fleuri. La rosette ne meurt pas après floraison, mais ne rejette pas non plus, ou alors de façon anecdotique.
Résistance au froid d’Aloe fosteri
Cet aloe réserve aussi une bonne surprise quant à sa rusticité, puisqu’il est réputé tenir jusqu’à -8/-9°C. À ce compte-là, le drainage doit être parfait et le feuillage aura commencé à griller. Il survit à cette température mais c’est aux alentours de -5°C que se situe la limite de résistance de la plante sans dégât majeur. Comme beaucoup d’aloès à feuilles portant des taches argentées (dont l’exemple type est l’aloe savon), l’extrémité des feuilles d’Aloe fosteri a tendance à se racornir, surtout en hiver et par temps sec, gage de sa meilleure résistance au froid.
Comment cultiver Aloe fosteri, l’aloès de Foster
Taille adulte : 50 cm de diamètre, environ 40 cm de haut à l’état végétatif.
Exposition : plein soleil, supporte un peu d’ombre en journée durant l’été.
Sol : drainé, minéral, mais surtout bien drainé, et même parfaitement drainé.
Plantation : toute l’année en pot (pour une culture sous abri), avril à septembre pour une bonne installation en pleine terre.
Adore… la pouzzolane et les talus, où il profitera de la fraîcheur en profondeur mais n’aura pas à subir l’humidité stagnante. Aime bien aussi l’engrais à libération lente…
Déteste… l’humidité hivernale combinée au manque de lumière, qui fait pourrir la rosette à coup sûr. Les escargots et les limaces, en sortie d’hiver, peuvent faire des dégâts sur les feuilles gorgées d’eau et particulièrement sensibles. Ce ne sont pas les mollusques en eux-mêmes qui feront le plus de dégâts, mais la pourriture qui s’ensuivra. Laisser un Aloe manquer un peu d’eau en fin d’hiver est souvent un bon moyen d’éviter plusieurs problèmes à la fois et c’est ce qui déclenche la floraison.
Le truc pour le réussir : installez-le dans une terre très décompactée et émiettée, ou placez-le en pot. Vous pouvez aussi le placer contre la maison, dans les régions où il ne fait pas trop froid en hiver. Arrosez-le régulièrement en été, il adore ça.
Espacement : 60 cm.