L’abutilon megapotamicum ‘Kentish Bell’ (alias ‘Kentish Belle’) est une plante grimpante idéale pour un patio, avec ses fleurs en clochettes, proches des hibiscus. Une plante vraiment facile.

L’abutilon ‘Kentish Bell’, un air d’hibiscus

Avant qu’il ne fleurisse, cet abutilon ne paye pas de mine, c’est vrai. ‘Kentish Bell’ est constitué de tiges minces, colorées de pourpre-noir, portant des feuilles en pointe. Mais ces tiges ne sont pas fragiles. Et lorsqu’arrive l’été, chaque nouvelle feuille fait surgir un bouton à fleur. La fleur de l’Abutilon ‘Kentish Bell’ est bicolore, la partie extérieure (les sépales) étant pourpre et légèrement duveteux, les pétales étant jaune orangé et brillant. Les deux forment un très joli contraste de couleur et de texture.

Une fois que cet abutilon s’est mis à fleurir, c’est partir pour la saison ! Il peut marquer une pause au cours de l’été s’il a soif, et repart alors jusqu’à l’automne.

Un abutilon comme une grimpante

Si vous recherchiez un hibiscus grimpant, alors ‘Kentish Bell’ est fait pour vous ! Car ses tiges minces sont très souples et il faut le tuteurer. C’est une excellente plante pour un patio ou un petit muret car il adore les conditions des jardins de ville, loin des courants d’air et du soleil brûlant.

En climat doux (bord de mer), il peut fleurir pratiquement toute l’année, quoique les fleurs entre la mi-décembre et fin février seront rares.

Rusticité d’Abutilon megapotamicum ‘Kentish Bell’

Cet abutilon résiste à des gelées assez modérées, de l’ordre de – 8 °C environ. Tout dépend des conditions que vous lui offrez. Comme cet abutilon demande le soutien d’un mur pour être palissé, il profitera de cet abri. En situation dégagée, loin des habitations, il faudra bien le protéger ou le garder en pot.

Abutilon megapotamicum, le mégapotaquoi ?

Les jardiniers sont toujours étonnés de croiser un tel nom que celui de « megapotamicum » pour un abutilon. Mais l’étymologie nous simplifie la tâche (et la prononciation) de ce curieux nom. Megapotamicum, c’est tout simplement le fleuve (potamos) qui est très gros (mega). C’est une plante qu’on a trouvé dans la nature, près d’un gros fleuve. Potamos, vous connaissez aussi puisque c’est cette même racine que l’on retrouve dans « l’eau potable », les latins l’ayant piqué aux Grecs. Cela dit, de ce gros fleuve, on n’en boirait pas, car c’est le Rio Grande. Oui mais des « Rio Grande », il y en a plein en Amérique du Sud. Et en réalité, on ne sait pas lequel exactement car à l’époque de la collecte du premier Abutilon megapotamicum (1806), le GPS ne marchait pas bien…