Solanum vescum – pommier kangourou

Solanum vescum – pommier kangourou

Étincelez l’été avec le pommier kangourou, Solanum vescum, ou pomme kangourou. Comme la morelle des oiseaux, en plus petit et aussi joli !

 

10.00

Poids 2 kg
Résistance au froid

Intérêt

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Taille de la plante expédiée

Type de plante

En stock

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Le pommier kangourou, Solanum vescum, est une plante australienne, vraiment facile à cultiver, autant pour son feuillage découpé que ses jolies fleurs bleues.

Solanum vescum, un buisson

Le pommier kangourou est un arbuste assez petits, à tiges foncées et ramifiées, un peu charnues. En pleine terre, il peut atteindre 2 m mais en pot, il se limite souvent à seulement 80 cm. Ce sont surtout ses feuilles assez grandes, très découpées, comme en lanières, que l’on repère. Il est en cela très proche de Solanum aviculare, la morelle des oiseaux. D’ailleurs, on vent souvent Solanum vescum pour Solanum aviculare, et réciproquement. Quoiqu’il en soit, le feuillage de Solanum vescum est luxuriant, de look assez tropical.

Nous proposons Solanum vescum plutôt que Solanum aviculare car celui-ci devient trop grand, vieillit mal. Les deux ont la même résistance au froid.

Une fleur bleue portée haut chez la pomme kangourou

Au moins aussi intéressant que le feuillage, la fleur est très ornementale chez Solanum vescum ; La pomme kangourou fleurit en bout de tige. Sa fleur ne ressemble pas à celle d’une pomme de terre mais bien à certaines morelles. Elle es composée d’une corolle toute ronde, bleu foncé. Lorsque la plante fleurit en été, elle peut le faire en une masse d’une vingtaine de fleurs. Elle peut aussi fleurit de façon échelonnée, jusqu’à l’automne.

Une fois pollinisée, chaque fleur se transforme en un fruit à la forme d’œuf (ovoïde, si vous préférez), d’un centimètre de long, de couleur vert-jaune. Les pommes kangourou sont réputées toxiques un peu partout mais le peuple Gunai consommait ses baies. D’ailleurs, ils pratiquaient des brûlis pour faire apparaître la plante en masse, la pomme kangourou germant spontanément après un peu de broussaille. Alors, toxique comme beaucoup de morelles ou pas ? On se bornera à dire qu’il vaut sans doute mieux éviter de les consommer. Cela fait 15 millions d’années que les tomates et les morelles australiennes ont chacune pris leur chemin. Pendant ce temps, il s’est passé pas mal de choses…

Comment cultiver la pomme kangourou ?

Solanum vescum est plutôt à garder en pot ou bien à installer au jardin mais uniquement en climat très doux (voir plus loin). La plante pousse vite et forme un buisson ramifié, très facile à conserver. Il lui faut de bons arrosages, éventuellement un ou deux coups d’engrais chaque année (en pleine terre, c’est souvent inutile). On peut rabattre la plante, c’est-à-dire la tailler méchamment lorsqu’elle prend trop de place. Si vous devez tailler votre pomme kangourou, faites-le entre mars et septembre.

Résistance au froid de Solanum vescum

Il s’agit typiquement d’une plante semi-rustique, qui supporte facilement quelques degrés en dessous de zéro, mais va souffrir en cas de froid prolongé. Il y a un risque de perdre la plante en dessous de – 5°C. C’est encore plus vrai si la plante est en pot et à -3°c, elle est en danger. La pomme kangourou peut se garder en intérieur (gare au chat qui mange les feuilles!).

Le pommier kangourou, bon pour les kangourous ?

Malgré son surnom de pommier kangourou, ou pomme kangourou, Solanul vescum n’est que marginalement consommé par les wallabies. Ces grands kangourous, naguère typiques du Sud des Yvelines (!) ne consomment que rarement les fruits, dans leur milieu naturel évidemment.

Pour votre culture et maintenant que vous avez appris qu’il y avait eu des wallabies dans les Yvelines, sachez que les graines de Solanum vescum sont aussi dispersées par les lézards, en Australie toujours. Ces animaux mangent assez salement et des graines se collent sur leurs écailles, finissant par se détacher au bout de quelques temps, loin du pied d’origine. C’est ce qu’on appelle la saurochorie. Pas facile à placer dans une conversation, nous sommes d’accord. Mais c’est un phénomène rare dans le monde.

 

 

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