La bignone rose ‘Comtesse Sarah’ (Podranea ‘Comtesse Sarah’) est une variété précoce, plus adaptée aux climats frais.

Le rose plus tôt pavoisé avec ‘Comtesse Sarah’

Cette variété de bignone rose a la particularité d’entrer plus tôt en végétation et d’en sortir plus tard, avec une meilleure résistance aux températures fraîches. Globalement, la rusticité de la plante est la même, aux alentours de – 5 à – 6°C (pour la partie aérienne, la souche peut repartir à des températures inférieures avec une bonne couche de feuilles mortes). Cette meilleure adaptation de ‘Comtesse Sarah’ aux températures fraîches la rend bien utile dans les régions où son acclimatation peut être envisagée, puisque vous aurez plus de chances de voir ses fleurs. Avouez que c’est très énervant de voir les boutons prêts à s’ouvrir… 24 h avant la gelée qui les fera griller. Cela nous arrive avec des plantes très borderline dans notre jardin d’expérimentation, et c’est toujours une frustration. ‘Comtesse Sarah’ offre donc un petit plus dans le domaine des bignones roses, avec une floraison qui arrive presque un mois avant celle des autres formes.

Du rose clair avec la bignone rose ‘Comtesse Sarah’

Comparée à la forme type (sauvage) de la bignone rose, Podranea ‘Comtesse Sarah’ n’a rien de différent, puisqu’elle arbore les fleurs rose clair.

À noter : nous proposons deux formes, une forme à fleurs rose foncé (sans nom de variété) et ‘Comtesse Sarah’ à fleurs rose clair. Une bignone rose foncé ou précoce, c’est fromage ou dessert, mais ce n’est pas dans le menu, il faudra choisir l’un ou l’autre.

La comtesse sur une voie de garage, c’est idéal

Si vous n’avez pas un climat assez doux pour tenter les Podranea en pleine terre, il vous reste une solution : la culture en pot. C’est vraiment simple avec Podranea ricasoliana car cette plante entre en repos total. Attendez que les températures basses ou le premier petit gel ait fait griller le feuillage, et rentrez la plante dans un abri non gélif, même pas très lumineux, comme un garage. La plante s’en accommode très bien. En mars-avril, elle repart et là, eau et engrais vont l’aider à repartir.

Mais d’où vient cette Comtesse Sarah ?

Demandé comme cela, on ne sait pas. En fait il s’agit d’un roman de Georges Ohnet, de 1881. « Georges Ohnet ? Connais pas ! » vous direz-vous. En son temps, cet auteur vendait autant que Zola ou Daudet. Ohnet, avec ses romans mélodramatiques sans profondeur n’ont pas laissé de trace avec le passage du roman naturaliste. Prenez-en de la graine, Ohnet aux petits pieds et qui nous les cassez avec vos bandeaux rouges en couverture. Les grands tirages d’aujourd’hui sont souvent les grands oublis de demain… Vite, donnons à une bignone le nom d’un roman de Paul Loup Sulitzer avant qu’il ne tombe dans l’oubli, lui le milliardaire qui fini ruiné…