Plus d’informations sur Pilea kiotensis, le piléa de Kyoto
Pilea kiotensis, le piléa de Kyoto, est sans doute le piléa le plus résistant au froid. Et c’est aussi l’un des prolifiques au jardin.
Le piléa de Kyoto, comme une ortie mais toute douce !
Les feuilles de Pilea kiotensis font penser, de loin et pour l’observateur étourdi, un peu à celles de l’ortie. La différence s’arrête là car les feuilles de ce piléa sont brillantes, d’un vert pomme et surtout, sans aucun poil urticant. Le piléa est épilé, si vous voulez. Les mauvaises langues surnomment Pilea kiotensis l’ortie de Kyoto.
La plante forme des tiges qui atteignent 60 cm de haut, en une touffe dense qui s’étale petit à petit (comptez trois ans pour atteindre 40 à 50 cm de large). Les tiges apparaissent au cours du mois de mars et durent jusqu’en novembre. La fleur, en minuscules pièces vertes, n’a d’intérêt que pour celui qui possède une loupe, du genre binoculaire (les loupes de laboratoire qui valent un œil alors qu’elles utilisent les deux yeux, justement). Bref, la floraison n’a aucun intérêt. Mais on imagine bien Houellebecq écrire dessus, lui qui paraît-il trouve salut dans le végétal (il est agronome de formation, on vous aura appris un truc sur le type qui fait rimer « skaï » avec « Kookaï »). Tous nos clients sont houellebecquiens !
Parfaite résistance au froid pour Pilea kiotensis
En hiver, les tiges du piléa de Kyoto disparaissent pour subsister sous forme de souche aux tiges succulentes mais parfaitement résistantes au froid. Nous avons testé cette couche à -18°C, en terre sableuse. Évidemment, sous une litière épaisse, ça passe mieux. Car l’ennemi hivernal serait plutôt la sécheresse que le froid.
En pot, en terre ou sur les murs…
Ce piléa est idéal pour meubler un sous-bois frais en compagnie de fougères, donner du volume dans ces endroits ingrats où rien ne veut pousser (mais pas trop au sec). Partout où il y aura des feuilles mortes en pagaille, il y aura sans doute une bonne place pour ce piléa, comme pour tous les piléas en somme.
C’est une plante fétiche des murs végétaux de Patrick Blanc. Il faut dire que dans les conditions de culture d’un mur végétal selon sa technique de végétalisation, le piléa de Kyoto est particulièrement adapté. Il supporte une forte humidité dans les racines et s’étale en une touffe compacte dans les situations les plus sombres des patios sans soleil.