Opuntia engelmannii, l’oponce d’Engelmann, est un assez grand cactus, bien résistant au froid, mais rarement proposée sous sa forme typique.
Du gros qui pique pour Opuntia engelmannii
Cette oponce n’est pas un cactus gant mais atteint facilement 1,20 m de large pour 1 m de haut et même bien plus. Ses raquettes sont d’un vert clair plutôt mat, constellées de paquets de petites épines blondes. Il n’est pas sans rappeler d’autres cactus tels que l’oponce à aiguille, mais en moins féroce tout de même. La souche qui vous est proposée a un port plutôt étalé, plus large que haut.
La floraison d’Opuntia engelmannii est assez timide, c’est-à-dire qu’elle est plus ou moins abondante. Cela dépend des conditions et aussi du clone. La fleur est jaune clair, de couleur unie (sans macule rouge au cœur), en juin. Ce n’est pas une espèce que l’on voit se couvrir de fleur contrairement à l’oponce du Texas par exemple. D’ailleurs, par rapport aux autres formes (ou espèces) proches, Opuntia engelmannii est de croissance plus lente.
Résistance au froid d’Opuntia engelmannii
L’oponce d’Engelmann fait partie des cactus supportant une bonne dose de froid. La rusticité de ce cactus à raquettes est de -10°C environ. Le drainage et l’absence d’humidité dans le sol au moment des gels sont bien sûr déterminants.
Une petite figue de Barbarie avec l’oponce d’Engelmann
Le fruit est parfaitement comestible. Il est en forme de tonnelet, rose pâle. Le peuple Tohono O’odham s’en servait d’ailleurs pour son alimentation. Oui mais voilà, maintenant, ils ont quatre casinos en plein désert, donc il n’est plus question pour eux d’aller manger des fruits de cactus. Mais revenons à nos fruits. Comme pour tous les autres Opuntia, la préparation exige que l’enveloppe du fruit, qui comporte des épines, soit retirée. La saveur est peu relevée mais la chair produit un jus très coloré.
À noter : plusieurs souches de ce cactus sont en culture. Elles peuvent être assez différentes et certaines ont même été décrites sous leur propre nom (comme Opuntia gregoriana).