Opuntia durangensis, l’oponce de Durango, est un cactus rare, massif, et qui fait partie de notre Série Très Très Limitée.
Opuntia durangensis, le nopal duraznillo
Nopal duraznillo est un nom que les Mexicains donnent indifféremment à Opuntia durangensis comme à Opuntia leucotricha, qui ne se ressemblent pourtant pas tant que cela. Opuntia durangensis est une grande oponce, qui peut atteindre 3 m dans son aire d’origine. Il a un port de petit arbre, avec un axe principal, et des raquettes portées comme la ramure d’un arbre. Les raquettes sont plutôt ovales, hérissées d’épines (c’est un opuntia, quoi !). La floraison, jaune, est plutôt frugale. Les fruits qui suivent sont rouge, avec une paroi assez épaisse. Ils sont consommés au Mexique. Chez nous, il sera déjà compliqué de voir fleurir ce cactus. Mais si vous lisez cette page, c’est que vous appréciez ces plantes et de menus défis avec des opuntias rares ne vous sont donc pas étrangers !
Série Limitée pour Opuntia durangensis
Cette oponce, nous, on l’adore, parce qu’elle devient énorme et qu’elle pousse plus en hauteur qu’en largeur. Nous l’avions découverte dans un jardin à Foix, les Épines de Lespinet, où trône un beau sujet (celui de la première photo, d’ailleurs).
Foix, en Ariège ? Mais oui ! Pas un endroit de France connu pour ses hivers si doux et cléments. Mais là, dans la caillasse (et au pied d’une falaise plein sud, il faut dire), cette oponce se développe et se maintient. On n’en dira pas autant de certaines espèces difficiles. Nous gageons qu’Opuntia durangensis offrira un beau potentiel dans les régions où on peut garantir un drainage impeccable aux plantes. Du soleil, des cailloux, et pas trop de limaces ni d’escargots. Car ces horribles bestioles raffolent de ce cactus lorsqu’il est jeune.
Contr’les limaces
Moi je fais face
À c’te vérole
J’mets l’Ferramol ©