Dioscorea polystachya – Dioscorea batatas – igname de chine

Dioscorea polystachya – Dioscorea batatas – igname de chine

Habillez tiges et support avec le feuillage exotique de l’igname de Chine, Dioscorea polystachia alias Dioscorea batatas. Rustique, facile et comestible !

 

12.00

Poids 1.2 kg
Résistance au froid

Intérêt

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Taille de la plante expédiée

Type de plante

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Dioscorea polystachya, l’igname de Chine ou yam, alias Dioscorea batatas est une plante à tubercule et à feuillage exotique, comme on les aime !

Dioscorea polystachya, vrai igname, parfois légume, déco toujours

L’igname de Chine est un cousin proche de l’igname comestible (Dioscorea alata). Le yam est cultivé pour ses vertus ornementales en Europe, mais plutôt pour ses vertus culinaires en Asie. C’est vrai pour la Chine où ce huái shān (薯蕷) est originaire. Mais il a été diffusé au Japon où on l’appelle nagaimo (ナガイモ) et où il est cultivé à relativement grande échelle. C’est en effet un légume-racine. Nous le cultivons pour ses vertus ornementales car il compose avec brio un tableau de jungle, le tout sans craindre le froid.

Cet igname forme en effet, à partir du mois de mai, une tige grimpante qui s’accroche en s’enroulant autour du premier support venu. Elle porte des feuilles triangulaires et effilées. Leur texture est un peu charnue, elles sont brillantes. Le tout monte facilement à 2 ou 3 m selon les conditions de culture. Pendant ce temps, la racine s’enfonce dans le sol. Le tubercule de Dioscorea polystachya/Dioscorea batatas peut facilement atteindre un mètre, en sol sableux et meuble, bien sûr. Cela nous rappelle, une autre plante, sans rapport botanique, le he shou wou.

Bulbilles et couleurs d’automne pour l’igname de Chine

Au cours de la saison, Dioscorea polystachya produit des épis floraux, ramifiés comme son nom l’indique (polystachya = à plusieurs épis). Ils sont doucement parfums mais il faut avoir le nez dessus. La plante ne forme pas de graines sous nos latitudes. En revanche, elle produit des bulbilles dont une partie donnera une nouvelle plante l’année suivante. C’est comme cela que la plante est le plus souvent multipliée.

Exigences et rusticité de Dioscorea batatas/ Dioscorea polystachya

Au jardin, l’igname de Chine peut se maintenir dans des conditions variées. Si vous recherchez simplement l’effet ornemental, une terre amendée avec du compost suffira largement; La plante résiste assez bien à la sécheresse (disons, mieux que toutes les fougères, mais moins bien qu’un palmier). Évidemment, plus cette plante reçoit de l’eau en été, et plus elle est exubérante. Chose particulièrement intéressant, l’igname de Chine est parfaitement rustique. Dioscorea polystachya résiste sans problème à des températures allant jusqu’à – 15 °C, surtout si le sol est drainant.

Pour une utilisation potagère,les exigences de la plante sont un peu différentes. La terre doit être souple (meuble, sans cailloux) et bien enrichie en compost mais sans matière organique mal décomposée. L’igname et le fumier font mauvais ménage. Il faut que la terre ne soit pas trop argileuse et surtout, il faut que la terre reste moite en été. Dans une utilisation potagère de Dioscorea polystachya alias Dioscorea batatas, on recherche une croissance rapide et forte de la racine. La récolte s’opère en automne, comme tous les légumes-racines tropicaux.

La récolte de l’igname de Chine n’est pas facile. Car la racine est non seulement longue mais surtout, cassante. d’où l’intérêt d’une terre qui aura été ameublie en profondeur dès le départ. Il était fréquent, sous les tropiques où l’igname était cultivé de façon traditionnelle, que l’igname doit planté sur une grande butte afin d’en faciliter la récolte. (Pour ceux qui s’intéressent à la culture kanak, l’igname y tient une place très importante).

Dioscorea batatas, un féculent dans les cultures asiatiques

Cette igname, comme toute igname, produit une racine riche en matières se comportant un peu comme l’amidon. Râpée puis réduite en pâte, la chair de la racine sert à épaissir les soupes ou confectionner des beignets. La composition de la racine est essentiellement faite de mucilages, des polysaccharides et des protéines.

Il semble que cette racine puisse également se consommer crue, et on peut même en faire un lait végétal. On vous laisse tester ! Les ignames contiennent un alcaloïde, la dioscorine, qui est détruite à la cuisson. Or nous ignorons la teneur en dioscorine de la souche que nous vous proposons.

Il faut noter que dans les textes qui en parlent, il y a beaucoup de confusion avec d’autres espèces de Dioscorea chinoises et japonaises (52 espèces rien qu’en Chine). L’igname de Chine est souvent mal identifiée et dans les collections, on la trouve sous le nom de Dioscorea oppositifolia. Or cette dernière est une espèce hawaïenne, sans rapport avec celle qui nous intéresse. Quand à Dioscorea batatas, il s’agit d’un nom tombé en désuétude (un synonyme, en botanique).

Attention : cette plante, à cause de ses bulbilles prolifiques, pourrait avoir un potentiel de plante invasive si elle était plantée à proximité de milieux sauvages favorables tels que les sous-bois clairs, surtout en région humide. Nous vous conseillons donc de ne la planter que dans un jardin bien établi et pas à proximité d’un milieu naturel.

 

La plante est à tige caduque : d’octobre à avril, vous recevrez donc une plante en repos, sans tige apparente, tout est dans le pot !

 

 

 

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Comment cultiver Dioscorea polystachya/ Dioscorea batatas, l’igname de Chine ou yam

 

Taille adulte : jusqu’à 3 m de haut, peut s’étaler sur 80 cm de large. L’hiver : rien du tout, c’est sous la terre.

Exposition : mi-ombre ou soleil. Supporte mal l’ombre dense.

Sol : frais et riche en humus, mais pas trop regardant, surtout pour l’ornement.

Plantation : possible toute l’année.

Adore… les terres profondes et les climats qui sont plutôt chauds mais nous avons cultivé cette souche pendant des années en région parisienne.

Déteste… les sols très superficiels, ainsi que les longs séjours en pot. Avec sa racine très longue, il lui faut vraiment de la place en dessous.

Le truc pour le réussir : installez la plante plutôt à l’abri d’un support et laissez la se développer à son gré. Arrosez i l’été est sec mais normalement, c’est vraiment un végétal qui vit en autonomie. Pas d’ennemis, pas de taille, pas d’engrais.

Espacement : 80 cm.

 

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