L’érythrine ‘Amelie Jeckert’ est une érythrine hybride avec une bonne résistance au froid et une jolie couleur. Le genre de plantes exotique que tout le monde aime !

L’érythrine ‘Amelie Jeckert’, un rose corail

Cette érythine a le rose d’Erythrina herbacea et le port d’Erythrina x bidwillii. Comme cette dernière, ‘Amelie Jeckert’ possède une inflorescence plus allongée (alors qu’Erythrina herbacea a une inflorescence en cône, parfois trapue). La couleur est entre le rouge et le rose, L’inflorescence forme des fleurs en petits groupes (verticilles) lorsqu’elle pousse à la verticale. Chaque fleur est un tube légèrement courbé, les étamines s’échappant légèrement sur le côté. Mais les tiges qui s’affalent et fleurissent plus à l’horizontale donnent un ensemble plus compact. A vous de voir si vous préférez une plante bien rangée (à tuteurer, donc) ou plus exubérante.

Rusticité de l’érythrine ‘Amelie Jeckert’

Elle n’est pas connue avec certitude puisqu’elle est de création récente (voir ci-dessous). Elle devrait, comme Erythrina x bidwillii, se situer aux alentours de – 12 °C. C’est le fruit du compromis : entre les – 15 °C d’Erythrina herbacea et les – 5 °C d’Erythrina crista-gallii. Pour résister à – 12 °C, cette érythrine doit être plantée bien au sud, et la souche doit être protégée en hiver, par un épais tapis de feuilles mortes, qu’il faut retirer au printemps. L’important, chez les érythrines cultivées en pleine terre, est qu’elles doivent bénéficier de la chaleur tôt au printemps sans quoi la souche se réveille tardivement et la floraison est tardive, trop tardive. En région à climat doux, les érythrines hybrides fleurissent dès le mois de juin. Mais si la souche n’a pas assez chaud au printemps, ce sera juillet, voire août, si ce n’est pas plus tard…

En climat très doux ou sous abri hors gel en hiver, cette érythrine donne un arbuste, avec des tiges épaisses. En climat froid, elle repart de souche.

‘Amelie Jeckert’, une érythrine françaîîîîse

L’érythrine ‘Amelie Jeckert’ a été obtenue il y a quelques années seulement par Frédéric Julien, amateur de plantes exotiques et d’hybridations installé dans le Loir-et-Cher. Cette variété a le mérite d’être multipliée sous un nom. Il circule en effet des hybrides d’érythrines sans nom de baptême, issues de semis. En effet, en culture, Erythrina herbacea s’avère assez libertine avec les érythrines voisines, même sans fécondation artificielle. La descendance par semis de cette espèce n’est pas toujours fidèle et la floraison peut réserver des surprises. Toujours bonnes. Car une érythrine reste une érythrine et face à la floraison de ces beautés exotiques, on ne reste de toute façon jamais indifférent.

Comment cultiver l’érythrine ‘Amelie Jeckert’

Waterscore by Palmiers et Compagnie – valeur C (pas sobre, exige un peu d’eau)

Taille adulte : un bon 1,50 m, à partir de la souche chaque année. En région douce (non gélive), peut former un arbuste.

Exposition plein soleil. Ne fleurit pas à l’ombre. a besoin de fortes chaleurs pour bien redémarrer en fin d’hiver !

Sol : bien drainé, même calcaire (mais riche en humus dans ce cas).

Plantation : d’avril à juillet, possible toute l’année en pot (gardé à l’abri du gel en hiver dans ce cas !).

Adore… Les fortes températures, les canicules mais si elle reçoit des arrosages réguliers tout au long de la belle saison. C’est le secret des érythrines bien fleuries.

Déteste… la sécheresse prolongée en été, qui bloque la floraison et le développement de la plante (elle peut se mettre en repos en cas de stress prolongé) .

Le truc pour le réussir :  installez cette variété d’érythrine lorsqu’elle se trouve en végétation (pas en repos, mais déjà avec des feuilles). Offrez-lui un engrais liquide à plusieurs reprises au cours de l’été. Surtout, arrosez régulièrement. Rabattez en fin d’hiver, mais pas avant.

Espacement 2 m.