Dasylirion sereke est un sotol très peu connu en Europe, le sotol sereke. Il est très décoratif mais exige un sol très bien drainé.
Dasylirion sereke, une grande boule de feuilles
Comme tout sotol, c’est une plante à grandes feuilles coriaces, très allongées, bordées de petites dents sur les bords. La couleur est entre le vert et le bleu vert. Le tout se développe en une grosse rosette, symétrique et prenant la forme d’une boule, d’environ 1,20 m de diamètre.
Avec le temps, un tronc se forme, mais court. La rosette finit perchée au bout d’un tronc haut de 60 cm environ. D’ici là, il se sera passé des choses sur Terre… Il aura notamment fleuri, en une masse atteignent 2 à 4 m de haut, en un grand goupillon rouge. La rosette repart après la floraison, comme tous les sotols, qui ne meurent pas après.
Résistance au froid de Dasylirion sereke
Le sotol sereke est originaire de l’état de Chihuahua, au Mexique. Il pousse assez haut, à 2 000 m environ. Cette espèce peut donc supporter des froids assez importants mais elle est intransigeante sur le drainage. Nos pieds apprécient de passer l’hiver au sec et dehors, il faudra planter le sotol sereke sur un lit de gravier en pente. Ou bien, il faudra l’abriter de la pluie, en lui offrant un parapluie, en hiver.
Et pourquoi sereke, ce sotol ?
Le peuple Tarahumara (les anglophones emploient aussi Raramuri, nom choisi par le peuple lui-même) se sert de ce sotol. Ils l’emploient pour les travaux de vannerie et lui donnent spécifiquement le nom de « sereke ».
Botaniquement, ce sotol se différencie des espèces proches par la forme de la partie femelle, c’est-à-dire un détail de 1 mm concernant des organes perchés sur un mât du plusieurs mètres de hauteur : échelle et loupe obligatoire !
