Dasylirion micropterum est un sotol, un dasylirion, de ces « plantes d’avenir » résistant à toutes les mauvaises conditions.
Dasylirion micropterum, micro-réputation, macro-allure
Ce sotol forme, comme tout dasylirion, une énorme gerbe de feuilles, vertes et allongées, un peu piquantes sur les bords mais pas aux extrémités. La rosette de feuilles peut atteindre 2 m de diamètre et 1,80 m de haut, le tout montant sur un tronc très court et massif. Par rapport aux autres sotols, les feuilles sont larges, surtout sur les jeunes sujets.
Dasylirion micropterum a été décrit récemment, en 2016. Il est encore inconnu en culture et les plants que nous vous proposons ici seront les premiers à être cultivés par des particuliers.
Rusticité de Dasylirion micropterum
Ce sotol pousse à l’état naturel dans l’état de Coahuila et à la frontière du Nuevo Leon. Bien, cela vous fait une belle jambe. Mais ce qui est intéressant, c’est l’altitude et le milieu : les zones tempérées de basse montagne, aux environs de 2 800 m d’altitude. Autant dire que cela fait frais en hiver, même si c’est au sec. Ce sotol devrait donc résister sans problème à des froids de – 12 ° et sans doute moins.
Dasylirion micropterum versus Dasylirion miquihuanense : un air de famille
Sur le plan botanique, ces deux sotols sont proches. Ces deux espèces proviennent d’un ancêtre commun et unique. D’un point de vue morphologique, Dasylirion micropterum est très proche de Dasylirion miquihuanense. La principale différence, vue de loin, est le tronc, court chez Dasylirion micropterum : 40 cm au grand maximum. Il y a d’autres différences, comme le fait que Dasylirion micropterum possède des feuilles plates et texturées à la surface (on les dit « papilleuses » en botanique), une inflorescence plus longue mais plus compacte. Les graines sont entourées d’une toute petite membrane, comme une aile, d’où le nom de micropterum : « micro aile ». A vos loupes ! Que vous ne braquerez que sur les plants femelles en fleurs, en plus…