Chamaedorea radicalis ‘Arborescent’ est, comme son nom l’indique, une forme insolite du palmier bambou mexicain. Une bonne valeur pour les jardins exotiques.

Mi-bambou, mi-fougère avec Chamaedorea radicalis ‘Arborescent’

Ce palmier forme une tige pouvant atteindre 2 m et plus, comme un bambou, mais ne rejette pas. (A notre connaissance, les sujets à plusieurs têtes ont été plantés en groupe.) Il porte des feuilles de Chamaedorea radicalis, mais plus claire et un peu plus minces. La tige ressemble à celle de Chamaedorea microspadix, mais plus forte et non ramifiée. Le résultat donne un look incroyablement exotique, entre la fougère arborescente et le palmier, comme un petit Dypsis.

Un petit palmier parfait, ce Chamaedorea radicalis ‘Arborescent’ ? Presque, à un bémol près (pour nous!). Il pousse lentement. Le producteur aime bien les palmiers qui pousse vite, car il peut les mettre rapidement à disposition de ses clients (et ensuite, de ses fournisseurs pour les payer). Or ce palmier met tout de même quelques années à démarrer son stipe. Après, il est plus rapide mais au début, ça patine un peu.

Un hybride qui ressemble à sa maman et son papa

Vous l’avez compris : ce fameux Chamaedorea radicalis arborescent sent l’hybridation. Et les personnes que cultivent les deux espèces à proximité confirment la possibilité que ces deux espèces s’hybrident. Il semble que cet amour improbable ait lieu entre ces deux espèces pourtant assez différentes du point de vue de la classification du genre Chamaedorea. Il semble que cet hybride soit stable et qu’il se reproduise fidèlement. Les plants que nous obtenons de semis sont assez homogènes, ce qui n’est pas le cas, par exemple, des hybrides de cycas.

Résistance au froid de Chamaedorea radicalis ‘Arborescent’

Sans vraie surprise, il est moins rustique que le Résistance au froid de Chamaedorea radicalis type mais davantage que Chamaedorea microspadix. Bref, il tient sans trop de problème à – 8°C. Ce que ce palmier chérit-adore-kiffe (choisissez votre registre de langage) ? Les patios, les pieds de murs bien abrités. Étonnamment toutefois, il supporte davantage le soleil que ses parents. Quel rejeton !