Buddleia speciosissima (Buddleja speciosissima) est un arbuste rare, qui fait partie de notre Série Très Très Limitée. A commander tant qu’il y en a !
Grandes fleurs et petit arbuste pour Buddleia speciosissima /Buddleja speciosissima
En feuilles, Buddleia speciosissima n’est pas des plus spectaculaires. C’est juste un buddléia, avec ses feuilles grosses, certes grandes et un peu épaisses, mais pas plus. C’est lorsque la floraison se produit, en mai (dans le Nord de la France) que l’on comprend à quelle plante on a affaire. Ce buddléia du Brésil produit en effet de superbes fleurs orange, en tube, sur des épis floraux couverts d’une toison blanche. La floraison dure plusieurs semaines.
La fleur en long tube, est selon certains botanistes, « une possible adaptation à la fécondation par les oiseaux-mouches ». Ça, c’est ce qui s’appelle être prudent. Nous, nous dirons dans la même veine que la fleur est peut-être un organe de reproduction.
Il ne l’aime pas si chaud que cela, Buddleia speciosissima
Ce buddléia si spectaculaire (speciosissima, c’est « bellissime », en latin) est un amateur de climat frais. Pas celui de la montagne, mais du bord de mer. Il vient en effet de la Serra do Itatiaia, des montagnes basses de l’état de Rio de Janeiro au Brésil (2000 à 2500 m quand même). Oubliez le cliché du Brésil, c’est un endroit plutôt frais et humide, où le brouillard peut s’attarder. En fait, un milieu d’altitude typique des tropiques, comme on retrouve en Afrique, en Nouvelle-Calédonie, en Asie, etc.
Comme toutes les plantes de ces milieux, Buddleia speciosissima / Buddleja speciosissima a des exigences faciles à repérer :
-il lui faut un climat où l’air ne soit pas trop sec en été (Mistral, Vent d’Autan, etc.), sinon il faut l’implanter à l’abri des courants d’air.
– il lui faut des hivers qui ne soient pas trop gélifs, même s’il encaisse facilement quelques degrés en dessous de zéro. On n’en n’a pas encore vu mourir de froid. La pépinière Pan Global (Grande Bretagne) évoque une rusticité de – 14 °C.
toute la difficulté sera donc de trouver à cette plante un endroit bien éclairé (il réclame le plein soleil) mais pas desséchant en été. En Bretagne et en Normandie, facile. En Provence, nettement moins, sauf dans des coins très protégés.
Stocks évidemment limités !