Buddeja globosa, ou buddleia globosa, est le buddléia globuleux, le buddléia à boules jaunes du Chili. Un arbre à papillons donc, mais qui fleurit de façon différente des autres.
Du jaune en hauteur pour Buddleja globosa
L’arbuste forme un buisson de longues feuilles argentées, sur des tiges d’abord assez droites puis qui partent en oblique. A partir de la mi-mai, les extrémités portent des boules de fleurs d’un jaune tirant sur l’orange. La floraison se poursuit jusqu’en juin ou juillet selon la région et les conditions. C’est un cousin de l’arbre à papillons du Guatemala.
Résiste à tout, ou presque
Le buddléia globuleux se remarque avant tout par sa résistance à la sécheresse. Bien installé (après arrosage la première année), il tient sans problème jusque dans les coteaux secs du sud de la France. Si la terre est riche, il y forme un buisson arrondi dépassant 2 m de haut pour 1,50 m de large. Il tolère parfaitement la taille, à envisager soit au printemps lorsqu’il démarre, soit après la floraison. Attention toutefois aux coupes trop sévères car cela peut conduire la plante à ne pas fleurir pendant l’année qui suit. De toute façon, il n’est pas obligatoire de le tailler
Et côté résistance au froid ? L’arbuste tient sans problème jusqu’à – 12 °C environ. Il garde ses feuilles jusqu’à -5 °C, se mettant d’autant plus en repos que dure l’hiver. Il repart aussi vite que ses congénères au printemps.
Note botanique : il y a toujours un débat concernant l’orthographe du nom de la plante. Faut-il écrire Buddleja ou Buddleia ? Pour les botanistes, c’est Buddleja. Mais que l’on prononce « buddléia » car le « j » de Buddleia est muet. A cette époque (en 1753), l’orthographe n’est pas aussi rigide qu’aujourd’hui. La plante dédiée au révérend Adam Buddle aurait du s’appeler Buddlea. Mais ne prononcez pas « buddléja » !
Attention : les tiges de cette plante étant plutôt droites et surtout, rigides, nous ne pouvons pas courber les tiges dans le colis. Le buddléia globuleux est donc susceptible d’être taillé avant expédition !
