Agave pintilla

Agave pintilla

Admirez le graphisme d’une rosette aussi parfaite que celle d’Agave pintilla, un agave facile et résistant, mais lent. Peu encombrant, vient bien en pot !

 

14.00

Poids 1.4 kg
Résistance au froid

Intérêt

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Type de plante

En stock

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Agave pintilla est un agave aux feuilles décorées de lignes blanches, proche d’Agave victoria-reginae, mais pas identique, bien qu’aussi facile à cultiver.

Rosette bien dessinée pour Agave pintilla

Agave pintilla est un agave en rosettes basses de 60 à plus d’une centaine de feuilles, assez ouvertes et relâchées. Ces rosettes peuvent être groupées ou isolées, cet agave formant quelques rejets (comptez à peine un par an pour un sujet qui rejette beaucoup, soit à peine de quoi satisfaire un ami chaque année). Car le tout se construit lentement. Mais continuons sur la description de cette plante charmante. Les feuilles de cet agave mesurent dans les 30 centimètres. Elles sont de forme triangulaires, car larges à leur base, et rétrécies à leur l’extrémité. Les bords ne possèdent pas d’épine et ne sont pas coupantes. Hmmmmm. Mais l’extrémité est terminée par une petite épine noire, fort pointue. Ouchhhh.

Avec pareil tableau, on aurait un agave graphique, mais sans plus. Or il y a le motif ! Chaque feuille présente des bandes blanches, correspondants à la trace des feuilles précédentes lorsqu’elles étaient encore accolées dans le cœur. Ces bandes, qui dessinent comme des écailles très hautes mais étroites, sont présentes sur les deux faces de la feuille. L’effet est vraiment magnifique ! La plante est proche d’Agave victoria-reginae. La différence principale est une couleur verte plus foncée pour Agave victoria-reginae alors qu’Agave pintilla est vert-bleuté (à maturité, jeune c’est vert foncé). La rosette d’Agave pintilla est plus large et plus ouverte que celle d’Agave victoria-reginae. C’est donc très subtil (voir plus bas).

Agave pintilla, le goupillon des cieux

Lorsque la plante atteint 50 cm de diamètre elle peut se mettre à fleurir, ce qui prend au moins une dizaine d’années et jusqu’à 20 ans (voire bien plus lorsqu’elle est cultivée en pot). L’apparition de rejets un peu plus nombreux annonce souvent que la plante atteint la maturité pour fleurir d’une année à l’autre. Mais ce n’est pas non plus un signe infaillible. Le cœur change alors en quelques semaines, les nouvelles feuilles qui se forment étant très étroites et en nombre impressionnant. Il en jaillit en quelques semaines un épi qui peut atteindre 4 mètres de haut. Cette inflorescence n’est pas ramifiée. Les fleurs sont d’un jaune vert pâle (la forme est plus intéressante que la couleur). Le spectacle durera jusqu’à l’hiver, la rosette dépérissant à l’automne. Un seul plant donne des graines (mais ne porte pas de plantule comme certains agaves). Moralité : il ne faut donc pas distribuer tous les rejets d’Agave pintilla aux amis pour perpétuer la plante.

Résistance au froid d’Agave pintilla

Comme Agave victoria-reginae, très proche, Agave pintilla offre une jolie résistance au froid, de l’ordre de – 10 °C. Malgré son côté charnu, cette plante résiste bien à l’humidité hivernale et le feuillage ne se tache pas. Mais cet agave pousse lentement. Raison pour laquelle il est moins souvent proposé dans le commerce, car à âge égal, d’autres agaves auront formé des rosettes 5 fois plus grandes.

Agave pintilla, Agave nickelsiae et Agave victoria-reginae, quelles différences ?

Ces trois agaves, Agave pintilla, Agave nickelsiae (alias Agave fernandi-regi) et Agave victoria-reginae sont très proches et se ressemblent beaucoup. Mais les espèces sont assez différentes pour que les botanistes en fassent des espèces distinctes. Alors voici comment les distinguer :

Réponse pour les jardiniers qui ne sont pas des botanistes, qui aiment les belles plantes faciles à cultiver en pot comme en pleine terre : les trois se ressemblent, donc c’est pas si important.

Réponse pour les botanistes et personnes atteintes de trouble obsessionnel compulsif : la différence réside selon les uns dans la décurrence de l’épine terminale (la façon dont elle se prolonge vers le bas), la présence d’une aspérité au dos de l’épine terminale et du port de la rosette et selon les autres, dans la forme globale de la plante et la forme des parties mâles de la fleur. Les enragés iront directement à la source.

En résumé : on s’en fout un peu. Car les plantes en culture sont très souvent hybridées, si bien que faire la différence entre ces espèces sur des plantes en culture a parfois autant de fondement scientifique que l’alectryomancie, qui consiste à lire l’avenir dans le comportement de poules placées devant des lettres sur lesquelles on a placé des grains de blé et dont on espère la formation de mots prophétiques. Oui, plus de 300 000 ans d’évolution humaine pour arriver à ça et Dieudonné…

 

 

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