Plus d’informations sur la rose ‘Mary Queen of Scots’, un rosier à feuilles de pimprenelle
‘Mary Queen of Scots’ est une forme avantageuse du rosier à feuilles de pimprenelle (Rosa pimpinellifolia). C’est un rosier loin du type du géant comme nous en proposons mais qui a sa place dans des plantations naturelles et complète un tableau exotique.
La petite rose de Mary Queen of Scots
Parmi les premiers à fleurir, Mary Queen of Scots offre des roses simples, aux pétales d’un rose plus foncé à la périphérie qu’au cœur. Les fleurs sont suivies de fruits décoratifs qui persistent jusqu’au début de l’hiver. Et comme le rosier n’est avare ni de fleurs, ni de fruits, le spectacle est assuré.
Un rosier 4 saison
Les fleurs au printemps, les fruits en été et en automne et surtout, en fin de saison, la coloration du feuillage : ce rosier a tout pour lui. Il prend des teintes d’un jaune éclatant qui durent deux à trois semaines, avant de dévoiler des tiges hérissées de petites épines, pas méchantes comme on va le voir, mais qui prennent bien la lumière d’hiver comme le givre ou la neige.
Beaucoup d’épines mais pas méchantes chez Mary Queen of Scots
Les tiges sont très épineuses, signe d’une parenté avec Rosa pimpinellifolia (alias Rosa spinosissima). Mais ce que ces épines ont en nombre, elles le perdent en force et ce rosier n’est pas plus épineux qu’une ronce ou qu’un framboisier. Plus exactement sur le plan botanique, il semblerait que cette rose soit une mutation de Rosa x reversa, l’hybride entre deux rosiers indigènes de nos régions, Rosa pendulina et Rosa spinosissima.
De la place en largeur plus qu’en hauteur
Mary Queen of Scots est un rosier idéal pour jardins naturels, que nous vous proposons non greffé. Que ce soit en permaculture ou dans un jardin bio, il est sans ennemis et jamais, jamais vous ne le traiterez. Attention toutefois : il drageonne et peuple petit à petit les environs qu’on lui confie. Le rosier à placer dans une rocaille pleine de petits bijoux, ce n’est pas lui. En haies basses, dans les massifs d’arbustes informels ou de grande taille ou les talus, il est en revanche parfait.
Ce rosier est classé dans les botaniques puisqu’il s’agit d’une forme à fleurs simples mais ce n’est pas une souche sauvage.
Comment cultiver ‘Mary Queen of Scots’, le rosier à feuilles de pimprenelle
Taille adulte : 1,50 m au maximum en hauteur, mais peut s’étaler sur plus de 3 m en largeur en terre favorable.
Exposition : mi-ombre ou soleil.
Sol : n’importe lequel. Ne craint pas les sols mal drainés ou asphyxiants, ce qui n’est tout de même pas courant pour un rosier.
Plantation : en sol décompacté pour favoriser une installation rapide, et des arrosages le premier été. Après, tchao et il se débrouille…
Adore… les sols meubles, où il prend place rapidement.
Déteste… l’ombre dense, où il périclite. Il est aussi décevant en pot, où ses rhizomes tournent en rond, sans qu’il fleurisse plus que ça.
Le truc pour le réussir : installez-le dans une plantation au naturel où il aura la place de s’exprimer, avec des asters et de grandes vivaces par exemple. Apportez de l’engrais uniquement en terre sableuse, où un paillis de feuilles mortes en décomposition lui sera utile.
Espacement : 1, 20 m.