Rosa laevigata – rose Cherokee

Rosa laevigata – rose Cherokee

Accrochez de délicates corolles blanches avec Rosa laevigata, la rose Cherokee. Un rosier vigoureux et luxuriant, à fleurs simples, pour climats doux.

 

16.00

Poids 1.5 kg
Résistance au froid

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Rosa laevigata, la rose Cherokee, est une rose grimpante vigoureuse, le genre de plante luxuriante qu’on aime beaucoup chez Palmiers et Compagnie ! De grosses fleurs blanches faisant penser à des pavots immaculés, accrochés dans un feuillage vert foncé.

Rosa laevigata, une rose botanique

La rose Cherokee qui vous est proposée ici est une plante telle qu’on peut la rencontrer dans la nature, et qui n’a pas été modifiée par hybridation. Cette plante est originaire de Chine mais aussi de Taïwan et du Vietnam. C’est un rosier liane qui atteint les 6 m de haut. Les feuilles sont persistantes, d’un vert olive allant jusqu’au vert foncé, brillant. Les feuilles ont 3 folioles et non 7 comme beaucoup de roses botaniques.

Du blanc et de l’or pour la rose Cherokee

Rosa laevigata fleurit selon le climat du début du printemps (avril) jusqu’au début de l’été (juin). Une deuxième floraison peut se déclarer en fin d’été. Les fleurs sont de grand diamètre, jusqu’à 10 cm de diamètre. Les pétales blancs entourent de larges pinceaux d’étamines dorées. Les fruits sont discrets, des cynorrhodons un peu hérissés, mais qui restent verts.

Rosa laevigata au jardin : place, place !

Évidemment, ce rosier grimpant a besoin d’espace. C’est d’ailleurs le genre de rosiers qu’on aime chez Palmiers et Compagnie ! Prévoyez une structure sur laquelle le faire grimper. Il aime aussi aller chercher lui-même de l’appui et on peut le laisser comme dans la nature, s’étaler sur les arbustes aux alentours. La plus jolie utilisation est toutefois palissé contre un mur, comme à la Villa Thuret, où il enchante de bonne heure;Attention, Rosa laevigata n’est pas super rustique. Il tient facilement jusqu’à -7°C /-8°C mais peine dès qu’il est confronté des hivers rudes. D’où l’intérêt de l’installer contre la maison en région fraîches. C’est plus une rose pour régions de climat doux ou de bord de mer.

Mais pourquoi la rose Cherokee, venue de Chine, porte-t-elle un nom qui sonne très américain ? C’est qu’il y a une histoire, triste, avec cette plante. Mais une histoire si américaine…

La rose Cherokee, le symbole d’un drame moderne

Rosa laevigata a été introduite au U.S.A. à la fin du XVIIIe siècle, avant donc que les Etats-Unis soient unis, justement. La rose Cherokee s’est même vite naturalisée dans le sud des États-Unis, à tel point qu’on a fini par lui donner le surnom d’une tribu amérindienne qui vivait dans les environs, les Cherokees (la plus importante tribu encore aujourd’hui).

En 1838, les Cherokee se font flouer par un accord signé par l’un des leurs. Il y avait eu, en 1830, une loi qui décidait que le sol américain dans le Sud-Est devait être libre pour les colons et qui prévoyait l’éviction des « Cinq tribus civilisées » (Cherokee, Choctaw, Creek, Chickasaw, et Seminole), c’est-à-dire celles qui avaient renoncé à combattre les néo-Américains. Et en guise d’accord, les Cherokee sont tout simplement déportés, à pied et de force, préfigurant une atrocité que l’on connaîtra bien ensuite : le génocide par marche de la mort. Dans la douleur, la fatigue et alors que 4 000 Cherokee y laisseront leur vie, ils parcourent 3 540 kilomètres en direction de l’Est, vers des horizons inconnus. Cet itinéraire a pris le nom de Trail of Tears (Piste des larmes).

Un soir, les anciens consultent les Dieux qui leur promettent un signal, tout le long du sentier parcouru, partout là où sont tombées leurs larmes. La légende dit que c’est ainsi que la rose Cherokee fut perçue comme un message. Toujours est-il que le peuple Cherokee ne fut pas détruit pour autant et a réussi à préserver toute sa culture, jusqu’à aujourd’hui. Grâce aussi à l’un des leurs, un certain ᏍᏏᏉᏯ, Sequoyah, qui a inventé un alphabet Cherokee, juste à temps. Un travail précieux et qui valait bien qu’un botaniste un peu woke (Stephan Ladislaus Endlicher) lui dédie une plante. Ce sera le séquoia. Les plantes, ça vous fait de ces histoires…

 

Important : les plants que nous produisons ne sont pas greffés. Ils sont sur leurs propres racines.

 

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