Plus d’informations sur Pilea umbrosa, le piléa du Népal
Pilea umbrosa, le piléa du Népal, est une plante à feuillage de la famille de l’ortie. Pas d’inquiétude, cela ne pique pas ! Sauf la curiosité.
Pilea umbrosa, pour l’ombre
Le piléa du Népal n’aime pas le soleil. Vous voilà informé. D’ailleurs, son nom vient de là puisqu’umbrosa, en latin, désigne l’ombre. Cette plante se croise essentiellement au Népal, d’où le nom français que nous lui avons préféré plutôt que piléa d’ombre, puisque pratiquement tous les piléas sont des plantes d’ombre. Ce piléa pousse aussi en Chine et en Birmanie. Dans son aire d’origine, c’est un petit buisson qui peut atteindre 1 m mais qui ne forme pas de tige ligneuse (de bois, si vous préférez). La plante s’étale davantage en margeur en formant des stolons qui courent au ras du sol (et qui enquiquinent le pépiniériste qui doit faire tenir tout son petit monde en pot). Au jardin, cela donne une touffe arrondie, du plus bel effet.
Une grande feuille douce pour le piléa du Népal
Pilea umbrosa forme des feuilles assez larges pour le genre puisqu’elles atteignent facilement une dizaine de centimètres chez nous. Il existe plusieurs souches, plus ou moins velues. Celle-ci est totalement dépourvue de poils, sauf au moment de la floraison, assez discrète. La feuille est légèrement gaufrée, d’un vert vif (délicnant un peu en fin de saison), terminées par une longue pointe (on dit qu’elle est acuminée). Les tiges sont pourpres.
Résistance au froid de Pilea umbrosa
Ce piléa tient au froid surtout par sa souche, charnue et qui se développe en partie en terre. Malgré cela, la plante tient volontiers à -10 °C. Vous l’aurez compris, plus le tas de feuilles mortes sera épais au pied et mieux elle repartira au printemps. Offrez-lui une couette de feuilles de chêne en novembre et vous serez tranquille. En plus, cela nourrit la plante au printemps.
Cette résistance au froid vient de l’aire normale de croissance de la plante, puisqu’on le croise (enfin, ceux qui ont la chance d’aller là-bas) vers 2 000 m. Notez que c’est l’une des plantes fétiches de Patrick Blanc, le botaniste qui a mis le végétal sur les murs (et qui a un certain fétichisme pour sa propre image, aussi). On peut le voir ici en compagnie de Pilea umbrosa, justement. À moins que ce soit l’inverse.