Dyckia Burgundy Ice est une plante de la famille de l’ananas mais toute ressemblance s’arrête là. Car cette plante est plutôt à cultiver comme les cactus !
L’étoile noire du Dyckia ‘Burgundy Ice’
Cette plante est facile à reconnaître, mais plutôt à la vue qu’au toucher. Elle forme en effet une rosette de feuilles assez fines, plaquées sur le sol et pourvues de petites épines. Sa couleur est d’un pourpre très foncé tirant sur le noir, selon les conditions de culture. En plein soleil, elle sera très foncée. Mais si elle manque de lumière, elle sera plus claire. Son look est vite résumé : c’est une étoile de mer végétale. Pour une composition avec du corail végétal et d’autres looks sous-marin, vous pouvez vous confectionner un récif sec !
Avec le temps, la plante forme quelques rejets et la touffe est moins étalé au sol, pour prendre un port carquois, à la façon de certains agaves. Notons d’ailleurs que les deux peuvent très bien se cultiver ensemble, en intérieur comme en extérieur (en climat très doux dans ce cas).
Résistance au froid de Dyckia Burgundy Ice
Pour ce qui est de la rusticité des plantes, vous le savez, chez Palmiers et compagnie, nous sommes à peu près aussi débridés qu’une brochette de juges à la Cour de cassation. Autrement dit, on n’aime pas s’engager à la légère. Et pour ‘Burgundy Ice’, il se promet beaucoup mais nous resterons prudents. Si cette variété semble bel et bien résister à un certain froid, nous conseillons de l’abriter en dessous de – 5°C, par précaution. Ce n’est pas de la folie. Car de toute façon, à ces températures, l’humidité tue plus que le froid lui-même.
Une plante obscure et une origine itou
Difficile de remonter à la source de cette variété. Sélection, hybride, mutation ? Que voulez-vous, chez Palmiers et compagnie, on aime bien savoir ce qu’on produit. Et là, on est tombé sur un os. Car la variété ‘Burgundy Ice’ que nous avons pu retrouver dans un registre est de couleur franchement… burgundy, bourgogne donc (burgundy = bourgogne, si vous n’aviez pas saisi). Bordeaux, si vous préférez. Bref, franchement lie-de-vin et pas noire comme nos plantes. Nous suspectons une multiplication à partir d’un sujet un peu différent de la variété à l’origine. Les plants étant multipliés par culture in vitro, les sujets se ressemblent comme des petits pois mais il semble que cette variété n’était pas aussi homogène il y a quelques années. Ça ne vous empêche pas de dormir, nous non plus. Mais c’est toujours une épopée que de remonter l’histoire d’une variété chez les plantes, lorsque les humeurs de la nature et les lubies humaines brouillent les cartes.