Agave congesta est un petit agave rare. Son nom vernaculaire est maguey tzotzil, bien moins simple que sa dénomination scientifique (son nom latin).

Rosette unique et bien dessinée pour Agave congesta

Cet agave pousse en une rosette unique, un peu en forme de chou, d’un vert clair sur les deux faces de la feuille, quoique plus grises sur le revers (la face inférieure). Les feuilles d’Agave congesta sont sont trapues, épineuses (surtout sur les bords) et terminées par une épine noire. Pour résumer assez grossièrement, on pourrait dire qu’Agave congesta est un peu un Agave parryi truncata en vert. La forme des deux n’est pas la même mais c’est une approximation.

D’ailleurs, le plus proche cousin d’Agave congesta est Agave potatorum, un agave que l’on confond souvent avec Agave parryi. Pourquoi ? Parce qu’on cultive une forme cultivée d’agave potatorum, panachée, qui fait penser par certains aspect à Agave parryi truncata. La confusion est née et d’ailleurs, même dans les observations photos d’Agave congesta, on trouve des intrus… qui ne sont autres qu’Agave parryi ! Notez qu’Agave congesta ressemble aussi, superficiellement, à Agave chiapensis. Les deux espèces n’ont pas la même façon de fleurir et il y a quand même pas mal de différences.

Rusticité d’Agave congesta

Agave congesta est ce qu’on appelle une plante microendémique, son aire de répartition étant très limitée au sein de son pays d’origine (le Mexique). Cette plante ne se rencontre guère que dans certaines montagnes du Chiapas. Elle peut y grimper jusqu’à près de 2 500 mètres mais comme on n’est pas très loin du Guatemala et de son climat tropical, il ne faut pas en espérer de bien grandes vertus face au froid. La plante est réputée comme résistant jusqu’à – 5°C environ. La vérité est qu’on n’en sait rien et qu’il faudra bien que quelqu’un se risque à tuer la plante pour affirmer qu’elle ne résiste pas à la température qu’on lui a infligée. Oui, c’est notre boulot, en tant que producteur, d’aller vérifier ce qu’on affirme mais on n’est pas pressés chez Palmiers et Compagnie de voir la rivière Aveyron charrier des icebergs…

Culture d’Agave congesta

Étant donné que le maguey tzotzil pousse à flanc de roche, en plein soleil, et sur sol vraiment très pauvre, on imagine le drainage qu’il faut dans nos contrées. La plante devra être cultivée sur une base très minérale, de la pouzzolane par exemple. Cela étant, cet agave n’est pas réputé de culture difficile.

Waterscore by Palmiers et Compagnie – valeur A (très sobre, très peu exigeant en eau)